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Amoureux de mon meilleur ami (Part II)

Ecrit par SteeBlack
Parue le 30 mai 2011
Il y a 1 commentaire pour cette histoire


Cette histoire érotique a été lue 5914 fois | Cette histoire erotique a une note de : 10/20

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AMOUREUX DE MON MEILLEUR AMI – PART II
Auteur : SteeBlack (17/05/2011)
Blog :www.steeblack.blogspot.com

- Je suis vraiment désolé, Rinaldo, répondis-je comme un con et en me relevant, tel un imbécile.
- Attends, mais...
- Écoutes, je te demande de m'excuser, ça ce ne se reproduira plus, dis-je en lui coupant la parole et me dirigeant vers la porte de la chambre n'osant même pas le regarder.
- Ouais...Désolé....Je veux bien mais je t'ai déjà dit que ces trucs salaces de « PD », ce n'est pas pour moi, me lança t-il.

A ces mots, je me suis arrêté net devant l'embrasure de la porte.

- Quoi ? dis-je le dos tourné.
- Tu as très bien entendu.

Je me suis alors retourné vers lui et je l'ai regardé droit dans les yeux.

- Alors embrasser quelqu'un sur la bouche, c'est un truc salace ? demandais-je.
- Tu as très bien compris ce que j'ai voulu dire, Arthur.
- Non, je ne crois pas...
- Écoutes, j'accepte tes excuses. Inutile que l'on se dispute pour ça, dit-il en me coupant à son tour la parole.

Contrarié par sa réflexion, je ne voulais pas en rester là mais plutôt lui dire ma façon de penser.

- Tu veux que je te dises ce qui est salace ou mieux encore, « qui » est salace....C'est ta salope de copine, dis-je sous la colère.
- Je t'interdis de l'insulter Arthur.
- Cette garce te manques à chaque fois de respect et il suffit qu'elle joue à la petite vicieuse innocente, pour que tu puisses tomber dans son panneau. Cette pouffiasse t'a à sa botte, m'appliquais-je à lui dire.
- Ferme-la Arthur, là je crois que tu vas trop loin dans tes propos et ça risque de te coûter cher, me dit-il, tel un avertissement.
- Quoi, qu'est-que tu vas faire ? Tu sais très bien que je dis la vérité. Lisa n'est qu'une sale chi....

A peine ai-je eu le temps de terminer ma phrase, que je me retrouve soudainement projeté au sol par un magistral coup de poing, d'une violence étonnante.
En mettant ma main devant ma bouche, je me suis mit à cracher du sang mêlé de salive. Ma lèvre inférieure était fendue et j'avais atrocement mal à la mâchoire.

- Je t'avais dit de fermer te gueule mais il a fallu que tu me pousses à bout.

Je me suis alors relevé et j'ai regardé Rinaldo droit dans les yeux. Ces derniers toujours aussi verts et captivants étaient remplis de rage. Mais, voulant aller jusqu'au bout de mes propos et ne plus avoir à souffrir en gardant certaines choses dans le cœur, je lui ai dit :

- Quand j'ai surpris Lisa dans votre propre lit en train de se faire baiser par un autre, j'ai fait comme si je n'avais rien vu. Deux de tes précédentes ex-copines avaient fait de même et parmi elles, il y en avait une qui menaçait de révéler à mon patron mon homosexualité, si je te disais ce que j'avais vu. Mais, tu vois, je me foutais pas mal des menaces car si je me taisais, ce n'était parce qu'elles me le demandaient mais uniquement par rapport à toi. Je ne voulais pas que tu souffres.

Les larmes vinrent à mon visage et le sang qui avait coulé sur mon menton commençait déjà à sécher. Mais malgré l'émotion, j'ai continué à parler.

- La plupart des filles que tu rencontres t'apprécient uniquement parce que tu es un beau mec Rinaldo mais la majorité d'entre elles sont des salopes. Moi, la première fois que j'ai fait ta connaissance, tu veux savoir qu'elle a été la chose que m'a le plus attiré ?...Et bien, c'est ta gentillesse envers moi, ton ouverture d'esprit et non ton physique.
- Écoutes Ar....a t-il commencé à dire.
- Laisses-moi parler, bordel de merde, criais-je sur le coup de la colère.

J'ai fermé fortement les paupières afin de me débarrasser de quelques larmes dans les yeux puis j'ai repris la parole.

- Alors, si ce soir je t'ai embrassé...c'est parce-que... c'est parce que je t'aime. Et tu vois...ce que ces filles t'ont fait... jamais je n'oserais te le faire, parce-que depuis dix ans, les putains de sentiments que j'ai pour toi n'ont jamais cessé de grandir, dis-je sous l'émotion en quittant la pièce pour me réfugier au salon, les larmes cascadant sur mon visage.

Assis sur le canapé, la tête entre les mains, je pleurais toutes les larmes de mon corps voyant chacune d'elle s'écraser sur le parquet. J'étais envahit de chagrin, de tristesse et je ne sais quoi d'autres. Je me sentais mal et j'avais énormément de colère envers moi-même parce-que j'étais gay et qu'il avait fallu que je tombe amoureux de mon meilleur ami qui lui était hétéro. A ce moment, j'en voulais à la vie...

...La suite sur www.steeblack.blogspot.com

SteeBlack




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