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Cette histoire erotique a une note de : 10/20
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Je ne suis rien sans elle. Je m’en rends compte petit à petit, malgré les plaisirs de la domination, de tester ses limites. La décision finale est toujours entre ses mains et je suis pendu à ses lèvres cherchant chaque signe de plaisir que je pourrai lui procurer. Tout ce qui m’importe est de lui faire atteindre l’orgasme, chaque échec dans cette tentative me fait redouter les pires choses. Et si elle se lassait de cette relation. Si je perdais ce statut de Maître qui me confère tant de pouvoir. Un pouvoir qui n’a de valeur que si elle en est le sujet.
Ce soir ces peurs refont surface. Elle m’écarte de sa soirée. Son désir ne m’inclue pas ce soir et je me sens comme soumis à ces envies. Je ne peux pas dominer ses envies, tenter de modifier ses attentes. Je ne peux qu’accepter telle une punition sa demande. Elle a prévue de recevoir une amie à elle. Je ne la connais pas et je ne suis censé pas pouvoir la connaître. Je n’ai ni le droit de participer, ni le droit de regarder. Je dois juste attendre seul une attente interminable où mon imagination est bloquée par l’anxiété de l’inconnu.
Je suis installé dans mon bureau quand son amie rentre. Respectant son souhait d’être seule avec elle. Je reste dans cette pièce éloignée de notre chambre. J’entends rapidement leurs pas se diriger vers l’opposée de l’endroit où je me situe. Un détour par la cuisine. La porte du frigo s’ouvre et se referme. Un tintement de verres et les derniers sons que je perçois disparaissent petit à petit jusqu’à s’éteindre une fois la porte de la chambre refermée. Comment est-il possible de rester ici tout seul ? En plus d’avoir envie de faire l’amour à ma femme, le désir de découvrir le corps de cette amie inconnue s’immisce en moi et ne me quitte plus. Je commence à réfléchir aux femmes que j’ai vues entrelacées dans les bras de ma femme. Je me rends compte alors qu’à chaque fois, celles-ci nous étaient soumises et que je réalisais principalement mes désirs. Je sais bien qu’à chaque fois, ma femme a joui et a pris plaisir. Mais j’ai dû passer à côté de quelque chose. Une envie qu’elle m’a cachée. Qu’elle n’a pas osé m’avouer.
Je ne tiens plus. Je dois savoir où est-ce que je me suis trompé. Je me dirige tous doucement vers notre chambre. Bénissant le carrelage qui me permet d’avancer dans un parfait silence. Arrivée à la hauteur de la porte, je les entends dans une conversation à peine audible. Au bout de quelques minutes, l’oreille collée sur la porte à chercher à intercepter quelques bribes de conversations. Je renonce à cette idée et je m’abaisse, espérant avoir le plaisir de pouvoir observer cette scène. Bravant les interdits de ma femme. Je me surprends à être étrangement excité. Je me sens comme un enfant, à l’aube de ses premières découvertes sur le corps des femmes.
Je suis chanceux, l’image qui se dessine derrière le trou de la serrure ne pourrait me donner plus envie de découvrir la suite. Elles sont toutes les deux assises sur le bord du lit. Je ne peux percevoir, leurs visages mais je contemple avec émerveillement leurs jambes, fines et délicates se dérobées hors de leurs jupes de tailleurs. Leurs cuisses se frôlent dans des mouvements d’une lenteur voulue. Elles ont toutes les deux, un verre de muscats déjà bien entamé. Je reconnais posée sur la table la bouteille coiffée d’un bouchon doré j’ai achetée. Une cuvée particulièrement sucrée qui plait tout particulièrement à ma femme. Je suis absorbé par ce spectacle, une décharge électrique parcourt mon échine rien qu’à la vue de la main de cette inconnue se poser sur la cuisse de ma femme. J’ai l’impression que le temps s’engouffre et se déforme à travers cette serrure. Leur conversation continue normalement, comme si elles n’étaient pas affectées par l’ambiance érotique qui émane de ce moment.
J’aperçois ma femme se déplacer pour prendre un saladier de fraises. Elle se rassoit. Un peu plus prêt, son bras effleurant la poitrine généreuse de son invitée. Les deux portent des chemisiers coupés de manière à maintenir une pression sur leur sein et dessiner leurs fines hanches. Le saladier posée sur ses genoux, une main se posant dans le dos de cette inconnue, ma femme se tourne de plus en plus vers cette femme. Leur poitrine presque en contact. Les verres de muscats sont maintenant vides. Privées d’un verre à tenir, leurs mains plongent dans le saladier. L’inconnue tient une fraise entre son index et son pouce et la dirige vers ma femme. Ce plaisir de dégustation m’est caché. Le trou étroit de la serrure me prive de cette scène. J’entends un râle de satisfaction. Ces fraises sont sucrées et juteuses. Je perçois le liquide rouge, sirupeux s’écouler le long du bras qui la nourrit. Une main l’attrape par le coude et j’aperçois une langue qui rentre dans mon champs de vision. Rien que la vue de son visage me procure du plaisir.
Sa beauté me frappe chaque matin comme si je m’étais endormi la veille dans un monde terne et gris. Elle illumine mon spectacle et je vois sa langue glisser le long de son bras, nettoyant son invitée. Sa main remonte jusqu’à son épaule et redescend le long de son chemisier. Les boutons sautent les uns après les autres, jusqu’à ce que son chemisier, au trois quart ouvert m’offre la vue de ses seins libres de tout maintien. La même action se répète pour ma femme. Son soutien-gorge préféré se dévoile. Une soie rouge qui détonne et qui s’harmonise avec les fraises mûres entreposées sur ses cuisses encore fermées. Une deuxième fraise est retirée par une main délicate et disparaît encore de mon champ de vision.
Leur corps se rapproche, leurs poitrines se rencontrent et se compriment. Je les imagine, partageant ce fruit sucré dans un baiser charnel et passionné. De nouvelles coulées viennent se dessiner sur leurs corps. Mais cette fois-ci, le liquide se perd au creux de leurs seins. Je vis cet instant en retenant mon souffle. Priant pour que ce spectacle ne s’arrête jamais. L’inconnue passe sa main derrière le dos de ma femme pour libérer ses seins. Son soutien-gorge tombe et cette poitrine qui me fait rêver se déploie, les tétons grandissant pour pointer indécemment vers moi.
Je découvre son visage dans une fraction de seconde avant qu’il ne disparaisse entre ses seins. Ses lèvres parcourant ce corps à la recherche de quelque saveur fruitée. Un sentiment de jalousie m’atteint devant une telle beauté. Ses cheveux d’un noir de jais tombent parfaite derrière ses épaules innocentes. Son visage est fin et sa bouche sculptée par un sourire qui ferait chavirer plus d’un homme. Ma femme laisse tomber sa tête en arrière, profitant de ses frissons qui traversent son dos et remonte dans son cou. L’inconnue remonte doucement pour faire glisser sa langue sur sa nuque et revenir par petits pas jusqu’au contact des lèvres de ma femme. Je ne vois que leurs bouches mais leurs langues s’entremêlent et dansent un ballet érotique qui m’est inconnu. Ce baiser est long. Incroyablement long.
Leurs doigts se baladent sur leurs corps, titillant leurs tétons, dessinant des traits invisibles sur leurs cuisses. Chacune d’elle s’occupe de faire glisser la fermeture éclair de la jupe de l’autre. Et sans même interrompre leur baiser, elle se retrouve en string, toujours assises sur le rebord du lit. Les jupes, d’un coup de jambes habiles ont été envoyées à l’opposé de la pièce. Ma femme porte le string en soie rouge qui complète normalement ce soutien-gorge qui trône derrière elle. Son inconnue porte un string noir tout simple mais d’un esthétisme indescriptible. Il résonne avec sa chevelure. Ce noir masquant encore un peu d’intimité de ce corps à peine bronzé. D’une couleur qui me laisse l’imaginer nue au bord de sa piscine.
Leurs corps basculent et je maudis la personne qui a choisi ces serrures bien trop petites. Seules les jambes et les fesses de ma femme captent encore mon regard. Des mains me narguent et me titillent par leurs incessants va et vient entre ses cuisses et sur ses petites fesses. Les bruits de craquement du lit trahissent leurs corps, dont les mouvements s’intensifient. Je vois ses jambes se contracter au rythme des sons qui traversent cette porte. Cette mince paroi qui me tient à l’écart. L’inconnue laisse ses mains s’attarder plus longuement entre ses cuisses, la lumière se réfléchit maintenant sur ses cuisses humides. Et ses mains qui m’apportent tant d’excitation par leurs aptitudes à procurer du plaisir à ma femme me prive de mon plaisir en la tirant dans cet inconnu que je ne perçois plus. Le lit bouge dans un rythme lent et régulier. Mon imagination me laisse croire que leurs langues sont maintenant occupées à d’autres plaisirs. Je reconnais quelques cris que pousse ma femme au moment où elle s’approche de l’orgasme. Le rythme s’accélère perd de sa régularité mais gagne en érotisme. Je devine leurs orgasmes. Un prénom s’échappe lorsque ma femme jouit. Je sais maintenant que cette inconnue se prénomme Anita.
Elles s’allongent dans le lit, l’une contre l’autre et s’endorme devant moi. Je reste immobile, plusieurs minutes après que la lumière se soit éteinte. Et je commence à comprendre pourquoi elle m’a tenu à l’écart. Elle connait mes limites, ses limites que tous les efforts du monde ne permettent pas de franchir.
Je retourne dans le salon, m’allonge dans le lit et rejoue ce spectacle plusieurs fois dans ma tête. Cherchant à graver chaque seconde dans ma mémoire. Cette nuit, mes sens ont découvert une beauté que je n’aurais peut-être jamais l’occasion d’entrevoir de nouveau. Un érotisme où l’Homme n’a pas sa place.
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