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Le puceau 1

Ecrit par Bleuet
Parue le 22 décembre 2012
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Le puceau


Quand mon ami Alexandre, directeur d’un foyer pour jeunes travailleurs célibataires m’a demandé d’accueillir provisoirement un agent de sécurité de la centrale atomique voisine, j’ai hésité. Faute de place dans son foyer, il a insisté et m’a promis de choisir un jeune homme bien sous tout rapport. Dès qu’une chambre se libérerait au foyer, il le reprendrait. Gina, ma compagne se montra encore plus réticente que moi. Je dus faire valoir l’apport financier de ce type d’hébergement temporaire. Le loyer paierait une bonne partie de nos charges de chauffage. Trois de nos quatre chambres étant libres, nous pouvions en mettre une à la disposition d’un étranger et lui donner accès à notre cuisine d’été au rez-de chaussée sans inconvénient. Enfin selon Alexandre le jeune homme travaillait régulièrement de six heures à quatorze heures : il ne serait jamais seul dans la maison puisque Gina travaillait de huit heures à midi.

Se présente un garçon de belle taille, d’allure sportive et plaisante, aux cheveux courts et propres, très poli mais aussi très timide en apparence. Julien a entre vingt et vingt-deux ans. Il nous remercie de bien vouloir le loger, se montre content des dimensions et de l’ameublement des deux pièces. Il est satisfait du loyer par ailleurs fixé en accord avec Alexandre et se dit tout disposé à donner un coup de main pour les travaux d’entretien de la maison ou du jardin. Gina le juge charmant et cesse ses récriminations.
Bientôt elle sympathise avec l’arrivant, se fait maternelle en raison des huit ans de différence d’âge et lui offre assez régulièrement un café à 16 heures. A mon retour du travail vers 17 heures, il m’arrive de les trouver ensemble au salon, lui regarde la télévision et Gina repasse notre linge ou celui de Julien, désormais considéré comme membre de la famille.

Ce soir là, Gina connaît un regain de passion. Après son bain elle s’est parfumée à l’ambre, a revêtu une nuisette transparente et se montre douce, caressante, amoureuse. La bouderie qui avait accompagné l’annonce de l’arrivée d’un hôte est oubliée. Elle prend l’initiative, m’embrasse avec ferveur, se couche sur moi, me retire mon pyjama, saisit mon sexe, le caresse, le prend en bouche, le traite royalement de la langue et des lèvres. Comme par miracle je retrouve la femme ardente. La routine avait un peu émoussé les élans des premières années de vie commune. Je suis heureux de constater l’influence bénéfique de la présence d’un autre mâle sous notre toit. La succion dure, je suis aspiré au fond de la gorge dans un lac de salive, pressé entre les lèvres, frotté à l’intérieur des joues. Son nez collé aux poils de mon pubis envoie sur mon ventre un souffle chaud. De la main droite elle masse la base de mon sexe pour le maintenir droit et fort.
Elle se couche sur le dos, remonte ses talons à la limite des globes de ses fesses, genoux relevés et largement écartés. Elle s’offre, vulve béante, à la pénétration. Je m’installe en elle, me repose sur le moelleux coussin de son corps de femme de trente ans puis je relève mon bassin et commence l’interminable et savoureux va-et-vient qui fait monter le plaisir dans le vagin et dans le pénis. En appui sur les talons, elle jette son ventre à la rencontre du mien et nous restons quelques secondes suspendus et unis au plus près. Elle me fait avec tendresse et détermination un festival des positions préférées, me retient en elle au moment de la première éjaculation et des suivantes. Je nage et glisse dans mon sperme mêlé à ses sécrétions. Je n’en reviens pas. Je remercierai Alexandre.
Nos bouches se cherchent, ouvertes, dévorantes. C’est un véritable renouveau de notre union. Les draps absorbent la transpiration. Emu par l’attitude de Gina, je réponds à tous ses élans. Vient le moment de l’épuisement, où l’on se retrouve couché sur le côté, face à face, yeux dans les yeux, souffles saccadés, heureux, apaisés.

Gina profite de ce retour au calme :

- Te souviens-tu chéri de la proposition que tu m’as faite il y a environ un an ?
Non ? Pour redonner vie à notre amour, pour fouetter nos sens tu avais suggéré que nous invitions un tiers qui m’aurait fait l’amour devant toi. Ca te revient ?

- Je me souviens surtout du refus sans appel que tu m’avais opposé, me traitant de vilain obsédé et menaçant de me quitter si j’insistais. Et ce soir, après la formidable séance que nous venons de vivre, je reconnais que tu avais bien raison. Nous venons de faire l’amour de façon divine sans recourir à un intervenant. C’est merveilleux et je te prie d’excuser l’idée saugrenue qui m’avait visité.
Le lendemain soir au coucher Gina se montre entreprenante mais sans ce grand enthousiasme de la veille. A la fin de notre rapport, elle revient à ce que j’ai appelé une idée saugrenue. Elle veut me prouver que sa suggestion n’est pas dénuée de sens :
- Tu vois, mon chéri, il manque un peu de piment dans notre relation.
Je vois surtout arriver le rappel d’une possible participation d’un tiers à l’acte d’amour. Je rejette en douceur la proposition avant même de l’entendre.
- On ne peut pas être toujours en super forme. Il faut se résoudre à connaître des hauts et des bas, en amour comme en tout. Continue à m’aimer de façon simple et sincère et ce fantasme idiot ne renaîtra jamais. D’ailleurs, si tu veux te mettre à quatre pattes, je vais te prouver que tu m’inspires sans artifice, point n’est besoin d’un boute entrain.

Gina prend place de bonne grâce, croupe haute, tête sur les avant-bras allongés et présente à mon érection retrouvée la fente chaude et accueillante sous l'œil noir du trou du cul interdit dès l‘origine. C’est sa position préférée. Je pénètre à nouveau le sexe, m’enfonce et me retire en un long mouvement des chairs rose clair, je sors mon gland à la limite et plonge jusqu’à toucher le fond, mes bourses collées à Gina. Plus j’accélère, plus elle gémit, plus elle souffle bruyamment. Son orgasme se crie, me serre et me maintient en elle. Le célibataire du rez-de-chaussée va entendre le chant d’amour de ma femme. Je tente de la modérer :

- Dis, ne crie pas si fort, pense à notre locataire. Tu vas émouvoir le malheureux Julien s’il t’entend clamer ton bonheur.

- Justement, j’ai quelque chose à te demander à propos de Julien. Il est jeune, célibataire, arrive dans notre région et ne connaît pas encore de fille du pays. De plus, comme tu l’as déjà constaté, il est extrêmement réservé. En discutant avec lui, j’ai deviné qu’il est toujours puceau. Il rêve de trouver une petite fiancée, mais il craint de ne pas savoir s’y prendre avec une femme. C’est un cercle vicieux.

- Apparemment il s’y prend plutôt bien avec toi, s’il te fait ce genre de confidences. Ne me dis pas que tu t’es sacrifiée pour le déniaiser.

- Que vas-tu imaginer ? Je suis ta femme et jamais je ne te tromperais. Mais en repensant à cette introduction d’un tiers dans notre couple, comme tu l’avais suggérée naguère, je me suis dit que nous pourrions faire d’une pierre deux coups. Si tu le voulais, je pourrais faire l’éducation sexuelle de ce brave garçon et uniquement en ta présence. Ainsi tu assisterais aux quelques leçons que je lui donnerais et tu y puiserais de l’intérêt pour moi. Il y gagnerait de l’assurance, profiterait de notre expérience et aurait plus de chance de trouver chaussure à son pied.

- Attends ! Combien m’a-t-il fallu de leçons pour apprendre à te faire l’amour ? Cela se découvre progressivement. Point n’est besoin d’un professeur, une partenaire suffit ! C’est naturel, sinon nous n’existerions pas. Quels cours d’éducation sexuelle ont suivi Adam et Eve ? Ton puceau trouvera chaussure à son pied sans toi, s’il ne l’a pas déjà fait. Tu me sembles bien naïve.
- Tu manques de cœur.
- Toi, tu aurais la triple satisfaction de me faire plaisir en réalisant ce fantasme inutile, de te procurer du plaisir avec ton élève, de lui donner du plaisir. Oublie ce qui est devenu « ton » fantasme de former un amoureux, ce n’est plus le mien … A mourir de rire. Est-ce là l’origine de ta forme présente ? Aurais-tu déjà donné un premier cours?

- Est-ce que je t‘en parlerais si je voulais te tromper avec Julien ? Non. J’agirai avec ton accord. De plus tout se passera en ta présence, sauf peut-être la mise en route, afin d’épargner sa timidité.

- Il y a entre nous un malentendu profond. Quand je parlais de te regarder faire l’amour avec un autre homme pour réveiller mon désir, je pensais te présenter une fois un inconnu qui aurait ensuite disparu, pour me laisser la place entière.
- Qu’est-ce que ça change ?
- Il s’agit bien d’une initiation à l’acte de chair, avec travaux pratiques ? Je souhaitais voir ton comportement dans l’union avec un anonyme mature, en tirer une leçon pour nous. Il s’agissait d’une rencontre pleine, forte, de l’union de deux adultes en pleine possession de leurs moyens et parfaitement informés, sachant que l’expérience serait unique, n’aurait pas de suite. Mon fantasme et le tien sont fort différents. Je ne vois pas ton but.
- Je suis claire ; tu nous regarderais faire l’amour, ici, dans notre maison. Regarder les premiers essais plus ou moins réussis, me voir prise par ce malheureux innocent te fouetterait le sang, le ferait affluer au bon endroit et alimenterait ton envie de me posséder. J’en tirerais un double plaisir.
- Ce serait une initiation seulement ? C’est difficile à avaler. Car Julien n’est pas un inconnu et il ne disparaîtra pas le lendemain de la séance d’apprentissage. Tu prévois une mise en route puis une ou des leçons en ma présence. Combien ?
- J’ai réfléchi à une progression propre à traiter tous les aspects, de manière à lui assurer une connaissance suffisante pour oser ensuite aborder sans crainte des aventures avec des filles de son âge.
- L’heureux homme. Tu comptes réaliser combien de leçons, t’impliquer physiquement dans combien d’actes. En un jour, ou une nuit ? Plus ? Peux-tu préciser ?
- J’énumère en gros. Il faut prévoir la première rencontre et l’art du baiser, puis l’apprentissage des préliminaires : de la découverte des corps différents et des attouchements manuels et oraux
- Tu parles de masturbation réciproque, de cunnilingus et de fellation ? En combien de séances.
- Ca dépend de sa capacité à enregistrer. Au maximum en deux fois.
- Puisque tu insistes, je vous accorde trois rencontres, mais uniquement devant moi. Es-tu satisfaite ? Si malgré ta bonne volonté, il n’est pas doué et n’enregistre pas, tu auras accompli pour lui, ce que jamais une autre que toi n’a réalisé pour moi. Et il fera comme tous les hommes, il se débrouillera.
- Fais-tu exprès de saboter mon cours ? Je reviens à ton idée : Je dois coucher avec lui, devant toi. Car toi aussi tu dois trouver ton compte dans l’accomplissement de l’acte d’amour. Donc il ne peut pas ignorer la pénétration. Il doit aussi apprendre les principales positions.
- Il existe pour ça d’excellents bouquins. Il peut trouver des croquis expressifs sur internet et puisqu’il a passé dix-huit ans tu peux lui offrir des DVD érotiques ou pornographiques fort instructifs.
- Arrête de plaisanter. Ce sont des moyens mais il leur manque l’empathie d’une partenaire de chair et d’os, le contact, la chaleur humaine d’une expérience vécue entre deux personnes de sexe différent.
- Cette personne c’est nécessairement ma femme. Tu tiens absolument à t’envoyer ton protégé. Remarque, il est bel homme. Si nous n’avions pas projeté de nous marier, je te laisserais t’engouffrer dans cette idylle. Si tu renonces à m’épouser, va, fonce, forme-le, ne te soucie pas de mon opinion. Je n’étais pas personnellement persuadé de la nécessité du mariage. Finalement les choses s’arrangent. Tu couches avec ton puceau une fois pour chaque position. Certains auteurs en décrivent trente six, vous avez devant vous, en ajoutant des variantes, de quoi vous amuser un certain temps. « Haec decies repetita placebit » disait le poète latin Horace, je traduis pour toi :« Certaine œuvre répétée dix fois plaira toujours». Au terme de cette œuvre de chair, ou vous serez amoureux ou vous vous détesterez ? Peut-être souhaiteras-tu profiter du résultat de ton enseignement : vous feriez de beaux mariés.
- Tu ne veux pas entendre. Je l’initie et il devient indépendant. Je reste ta femme.
- Et après cette éducation sexuelle il restera sous notre toit, sans te voir, sans te désirer, sans être désiré de toi ? Tu plaisantes ou tu es sérieuse ? Après autant d’années vécues à deux, tu devrais me connaître et éviter de me prendre pour un idiot.
- Je te croyais moins susceptible. Tu n’as jamais été jaloux !
- Merci de le dire. Mais je le deviens ! Ce n’est pas mon projet d’accouplement unique. Tu souhaites te mijoter un amant à domicile ? Mon fantasme n’était pas de t’offrir à un amant et de vous voir filer le parfait amour sous mon toit . Tu peux vouloir déniaiser ton puceau pour d’autres motifs, par charité chrétienne, par une envie irrésistible de l’aimer, mais pas au nom de mon fantasme ancien tombé en désuétude. Tu feras comme il te plaît; mais ne compte pas sur ma bénédiction.

- Ne sois pas rigide d’esprit. Je ferai l’éducation de Julien et ensuite il volera de ses propres ailes. Tu auras l’excitation du spectacle. J’y trouverai certainement du plaisir pour récompense de mon dévouement et ensuite toi et moi serons plus unis que jamais. Si tu m’aimes, tu dois chasser toute forme de soupçon, de jalousie. Evidemment je n’agirai pas sans ton accord.
- Ton dévouement ne te coûtera pas d’efforts en dehors de ceux de tes reins, laisse-moi rire. J’ai reçu l’autre soir la preuve que ton projet te donnait des ailes. Tu as été parfaite Je pourrais espérer faire le même constat au cours de l’expérience et après. Tu as le droit d’avoir, toi aussi, des fantasmes et d’essayer de les satisfaire. Tu vis d‘illusions : tu limiteras tes interventions en nombre, dans le temps et aux heures où je serai à la maison ? Tu considéreras Julien comme un élève et non comme un amant quelle que soit la sympathie qu’il t’inspire? Je refuse d’y croire. Epouse-le et qu’on n’en finisse.

- Je te jure de ne jamais entreprendre une leçon avec lui si tu n’es pas là. Il suffira que tu me demandes d’arrêter pour que je cesse. Ca te va, tu me donnes ton accord? Encore une question?

- Non, mais…. La séance la plus importante à mes yeux est celle de la mise en route dont tu souhaites m’exclure pour ménager sa timidité. Stop à la plaisanterie. Nous sommes au bord de la rupture. Tu oublies ton envie de coucher avec Julien sous prétexte de charité ou vous pliez bagage et allez faire vos essais ailleurs. Moi aussi je sais être clair. C’est non : N,O,N.

Les jours suivants j’ai connu la soupe à la grimace, le dos tourné ou des élans amoureux enivrants. Je n’ai pas cédé à cette forme de chantage, à la succession de douche chaude puis glaciale
C’était un fantasme. Cela devient un problème. Qui sème le vent récolte la tempête: un jour lointain j’ai émis une idée stupide, elle me revient en pleine gueule comme un boomerang. Aucun de mes arguments ne l’a convaincue : ni l’observation du bon état actuel de notre relation, ni le qualificatif « saugrenu » à propos de ma proposition, ni le rappel du recours à un inconnu et non à un familier. Gina veut m’ imposer son désir d’accomplir sa bonne action au profit de « gueule d’ange». Son enthousiasme devrait bousculer mes résistances. Elle semble trop y tenir pour m’entendre et accepter de renoncer à son rôle de formatrice. Si l’agneau est aussi blanc qu’elle le croit, elle pourrait l’effrayer avec trop d’ardeur.
Je suis très mal à l’aise, fâché avec moi-même ! De l’imaginer bourrée par le petit jeune, grande ouverte, offrant son sexe pour l’accueillir puis recouverte de son sperme, je perds le sommeil. Un doute m’assaille. Je supporterais mal le passage à l’acte devant moi. Si cela se pratiquait dans mon dos , à mon insu ? Je veux savoir.

J’arrive au travail, je pose des RTT à raison de quinze demi-journées pour ne pas gêner le service en cette période d’activité ralentie et me voici dans un magasin spécialisé pour enfants en train d’acheter un écoute-bébé sous l’œil attendri d’une vendeuse prête à répandre la nouvelle de la grossesse de ma femme. L’émetteur se déclenche à la voix, le récepteur mobile, miniaturisé capte les sons jusqu’à mille mètres. La maison est vide. Je dissimule l’émetteur dans un vase monumental chargé de grandes fleurs artificielles dans un coin du salon. Je reviendrai à proximité après quatorze heures, quand Gina et Julien occuperont la maison.

Dans ma poche le vibreur donne l’alerte. Je me mets à l’écoute. Gina est d’humeur joyeuse et chante à tue-tête.

-Bonjour Julien, c’est toi mon amour ?

Du doute je passe à l’évidence. La réponse est plus lointaine :

-Mais oui ma chérie : je me suis dépêché pour venir au résultat.

Ils doivent être au salon et j’entends distinctement la conversation.

-Alors, tu as parlé à ton mari? En tout cas tu n’as pas ménagé ta peine. Tu aurais pu penser au malheureux obligé de se boucher les oreilles pour calmer son excitation. Louis est si vigoureux ou tu exagères tes réactions pour le tromper sur la violence de ton orgasme ? Tu simulais ou tu as vraiment joui aussi fort ?

- Je ne simule jamais, tu devrais le savoir. Et je me suis donnée à fond pour obtenir gain de cause. J’aurais aimé te dire : « Réjouis-toi, dès ce soir nous allons pouvoir nous aimer comme des fous après la bénédiction de Louis. Il souhaitait me voir faire l’amour avec un étranger, il va être servi. Simplement il exige d’assister à ton dépucelage. Je lui ai fait comprendre qu’il faudrait une progression dans ton éducation sexuelle de manière à justifier quelques séances. » Hélas il rejette mon plan.

- Il aurait gobé ça ? Il a raison. Il faut être naïf pour me croire puceau, complètement déjanté pour te donner la permission de passer aux travaux pratiques avec moi, un peu con pour croire à une progression. Il était temps de trouver un homme pour combler tes envies, je suis là. On s’est passé de son autorisation, on s’en passera. Lui poser la question c’est prendre le risque d’éveiller des soupçons. Tu aurais dû suivre mon conseil : se taire et agir. Tu n’en as pas marre de vivre avec ce cocu bienheureux ?

-Dis, tu as bien su en profiter jusqu’à maintenant. De plus pourquoi dis-tu cocu bienheureux ? Tu es mon premier faux pas. Et il ignore que j’ai eu pitié de ta vie amoureuse vide. Tu sais je l’ai vraiment aimé et je l’aime encore. Il est mon pilier. Tu passeras à d’autres, lui me restera. Tu es jeune et volage, lui m’épousera. Oui je l’aime. Il ignore nos rapports, donc il n’est pas cocu.

Elle s’est fait avoir, elle a eu pitié. Mais elle s’est payé ma tête, hier soir, avec son histoire de puceau. Je suis naïf, déjanté et con: je suis surtout furieux. Elle couche avec lui, donc me trompe mais n’accepte pas de m’appeler cocu. La suite m’accable :

Tu l’aimes plus que moi? Je croyais que tu m’aimais. Dis, viens là et prouve-moi ta préférence. A genoux, vieille peau, suceuse de jeunes bites, avaleuse de sperme, sac à foutre. Alors quand lui annonceras-tu que tu le fous à la porte et que tu veux vivre avec moi?
D’apparence timide, disait-on !

-Je suis comme mariée avec lui et je compte le rester. Un jour tu t’en iras, je le sais. Tu es trop beau pour être fidèle. Je serai heureuse de continuer à côté de mon Louis. De plus c’est lui le propriétaire.

- Ton cocu n’est pas moche. A l’oreille, il baise bien. Suce et écoute ma grosse cochonne. En ce moment avec ton plan tu aurais gagné du temps pour quelques séances; mais après, s’il avait voulu que tu arrêtes tes leçons, comment aurions-nous fait? Tu l’aurais rendu suspicieux. Tu me répètes tous les jours :
« Je ne peux plus me passer de toi, baise-moi ». Le meilleur moyen de continuer c’est de te mettre en ménage avec moi. Tu adores ma queue, tu en veux toujours plus, il faut choisir ou tu seras en manque.

- Tu m’as pourtant entendue hier soir. Louis me convient. Puisqu’il n’a rien remarqué, nous pourrons continuer comme toujours, quand il est au travail, quand il va au sport, quand il fait les courses: par principe ta chambre et ta cuisine sont inviolables pour lui. S’il m’en voit sortir je pourrai toujours prétendre avoir fait du rangement chez notre célibataire désordonné.
Elle érige le mensonge en système de communication avec moi. Qui d’elle ou de lui a déteint sur l’autre ? Je ne m’étais rendu compte de rien, chaque absence leur profite, ce n’est pas d’hier. Elle pense m’aimer encore, malgré sa liaison, c’est incroyable. Elle vit en plein déni : Elle s’est installée confortablement dans l’adultère et espère faire durer cette situation à mon nez et à ma barbe. Un jour Julien partira, pour le moment elle l’utilise pour son plaisir.
Elle a commis une erreur en se cachant derrière mon fantasme oublié. Mon appareil me permet d’avancer masqué. La façon de s’adresser à sa maîtresse assure-t-elle à l’amant une domination incompréhensible pour moi ? J’écoute encore :

- Tais-toi et suce. Oui, comme ça, lèche mes couilles, par-dessous, remonte, avale, suce le gland, passe la langue. Oh! L’adorable vieille salope. Tu as un vrai sac à mensonges en réserve, je t’admire et je plains le pauvre type que tu exploites. Oui, mes couilles au chaud dans ta bouche. Tu es la reine des tailleuses de pipe, j’adore, c’est trop bon. Putain de salope.

- Ho! Un peu de respect ou va en voir une autre.

Je rentre à l’heure habituelle. Deux tasses vides traînent sur la table. Julien est affalé sur le canapé, le regard prisonnier du téléviseur.
- Bonsoir, j’ai eu une dure journée à la centrale. Je récupère, dit-il. Pour justifier son attitude ? Pourquoi croit-il bon de se justifier ? Je sais l’origine de son avachissement.
- Tu devrais faire du sport pour devenir plus endurant.
Il récupère. Gaby semble plongée dans un livre.
- Ma chérie, tu t’abîmes les yeux, éloigne ton livre.
- Mon amour, tu as raison.
Elle est conciliante, mais les cernes sous les yeux racontent les occupations de la maîtresse de maison en l’absence de son homme. Elle a une mine de fille de joie à l’abattage à trois heures du matin. Je ne dis rien. Le jeune homme épuisé à la tâche se retire. Nous pourrons parler au lit.

-Je suppose ma chérie que tu dois souffrir de ne pas pouvoir aider Julien. J’ai bien repensé à ta demande. Mais tu vois, il suffit d’un peu de travail de gardiennage à la centrale pour le mettre sur les genoux et je me pose cette question : Serait-il capable de surmonter l’épreuve de l’amour avec toi ? Avec ton tempérament ne risquerais-tu pas de l’achever ?

-Mais non, il est jeune. Tu me reproches mon tempérament, toi ?Je le ménagerais. Mon projet mettrait son énergie sous tension. Il est fatigué parce qu’il est oisif. Mon cours lui donnerait la pêche, il ne se laisserait plus aller. Il faut avoir des objectifs pour ne pas sombrer dans la mélancolie.

-Tu as raison. Je revois ma position : Si vous acceptez ma présence tu pourras commencer tes cours demain avec ma bénédiction. Je m’engage à être un spectateur silencieux, à ne jamais intervenir. Mais je veux dire moi-même à cet heureux élu mon accord pour que tu fasses son éducation sexuelle théorique et pratique. Je veux lui rappeler de vive voix ma situation privilégiée de mari et de propriétaire de la maison.

- Eh! Bien, je te remercie pour lui. Il ne sait rien de notre discussion. En quoi le propriétaire est-il intéressé?

- En cas de débordement, j’expulserais le locataire et la débordée : tu devras assumer ta conduite.

- Ne t’inquiète pas, je respecterai les limites.

- Demain à 17 heures sois prête, en tenue excitante. S’il repoussait ton offre ce serait un affront impardonnable, je me sentirais obligé de le renvoyer d’où il vient. Essaie de le faire venir au salon et de l’y garder, propose lui ton aide. A mon retour du travail je vous donnerai le feu vert. Pour le moment canapé et fauteuils, chaises, table, tapis devraient suffire pour accueillir vos ébats. Sois une bonne instructrice. Je veux être fier de toi et de ton enseignement. En l’absence pour lui de certificat de bonne santé, je te recommande l’usage de protection d’usage courant. Protège-toi et protège-moi. Ton angelot pourrait avoir contracté une vilaine maladie au cours d’un premier ou d’un second dépucelage.

- Non, je le crois sincère. Il est puceau. Mais ne t’inquiète pas, le « sortez couvert » fait partie d’une éducation bien menée.
- Tu suivras ta progression scrupuleusement ?
- Parfaitement.

Gina me saute au cou, m’embrasse follement, cale un genou de chaque côté de mon bassin, attrape ma queue ramollie, se retourne, me reprend dans la bouche qui a servi à pomper Julien, rincée il y a peu par les écoulements de dernière seconde avant mon arrivée. Elle me remercie de ma bonté en redonnant vie à un pieu présentable. De nouveau tournée vers moi, heureuse et reconnaissante, elle me tient droit sous la chatte qui s’abaisse pour m’emprisonner et me soumettre au galop de son ventre avide. Elle me chevauche avec force et énergie et je finis par me demander si je ne viens pas de lui accorder trop vite le droit d’aimer le jeune et de le baiser à volonté avec ma bénédiction. Quant à ce qu’elle fera pendant mes heures de travail…Saura-t-elle s’arrêter si je le demande ? Julien n’est-il pas définitivement son amant de cœur? Ne suis-je pas en train de creuser la tombe de notre amour ?

Julien partira un jour. Aura-t-elle encore besoin de mon accord pour s’installer en éducatrice spécialisée à domicile pour d‘autres jeunes gens en détresse sexuelle ? Il y a tant de jeunes garçons timides à rassurer. En cette époque de chômage voilà une création d’emploi toute indiquée. Gina a déjà un emploi, à mi-temps certes, mais c‘est son choix ! N’ai-je pas présumé de mes forces, saurai-je étouffer les bouffées de jalousie ? Comment Gina me fera-t-elle l’amour demain ou dans six mois ? Cette mise en concurrence physique pourrait un jour tourner à mon désavantage. L’apport renouvelé de forces neuves sera fatal à notre couple.


J’ai du mal à avaler que ce garçon puisse être vierge. Il est grand, beau, bien fait, intelligent, livré même malgré lui et sa prétendue timidité à la convoitise des demoiselles. Il aura su apitoyer Gina en racontant une fable, une histoire autant de fois exploitée qu’il a rencontré de fleurs bleues au cœur généreux et au corps attirant. Elle lui a ouvert les bras et les jambes. Les bonnes âmes prises de pitié le délivrent de l’horrible tare du pucelage en écartant les cuisses dans un formidable élan de générosité. Si cela se trouve, après chaque conquête, le jeune homme bien sous tout rapport renaît puceau pour recommencer. Allez dormir quand ce genre d’idée née d’un excès de reconnaissance de votre femme vous trotte dans la tête. J’aurais pu admettre que ma femme ait une aventure extra conjugale, elle ne serait ni la première ni la dernière, mais je suis furieux d’apprendre qu’elle a été abusée par un godelureau. Maudit soit le jour où je lui ai confié mon fantasme.

Le lendemain vers quatorze heures mon appareil tremble. J’écoute

- Bon, Louis rentre dans deux heures. Alors mettons-nous d’accord. Tu auras à jouer un rôle. Tu n’auras pas le droit à l’erreur. Tu dois être crédible dans ton personnage de puceau : timide, naïf, au bord du refus pour ne pas détruire un couple uni, mais finalement soumis, reconnaissant. Souviens-toi, tu ne sais rien, tu découvres petit à petit le baiser, les caresses, les parties cachées comme les seins ou le ventre etcetera. Surtout ne va pas trop vite ou Louis aura vite fait de découvrir la supercherie.

- Je vais m’emmerder à cent sous de l’heure à ce jeu. Louis n’a rien remarqué jusqu’à présent, il est aveugle comme tous les cocus, donc il ne verra que du bleu à l’avenir. Il me fait presque pitié. Dis ma pute, tu ne pourrais pas calmer mes humeurs avant son retour.

- On verra si on est au point assez tôt. En premier tu cesses de m’appeler grosse vache, vieille pute, salope et compagnie et je ne veux plus entendre qu’un mot quand tu t’adresses à moi. Pour en prendre l’habitude…

- Comment veux-tu que je te respecte alors que tu trompes ton mari avec autant d’impudence.
Il a du bon sens le séducteur et un sacré culot/ Faut’il être sûr de soi pour oser la suite:

Tu n’es vraiment qu’une sacrée salope et c’est-ce que j’aime le plus en toi, ce caractère de vieille pute dégueulasse, menteuse et tricheuse, sans honneur. Tu es merveilleuse dans ce rôle de truie qui a le feu au cul. Ne change pas.
Le niveau de son vocabulaire amoureux ne change pas davantage.

- Tu me méprises ? Tu es jeune et beau, je te pardonne. Je reprends, tu dois m’appeler « maîtresse » et moi je t’appellerai « mon petit » ou « mon gentil puceau »

- Jamais de la vie je ne pourrai garder mon sérieux !

- Tu n’as pas le choix, c’est ça ou tu dégages. Ensuite il va falloir t’habituer à mettre un préservatif. Louis l’exige. A la réflexion, il a raison : avec le sida et les autres maladies je dois protéger ma santé. A l’avenir, devant mon mari ou autrement tu porteras un préservatif à moins de produire un certificat trimestriel de bonne santé .

- Bon, vous êtes devenus fous. Tu vas te chercher un autre consolateur, moi je vais me barrer vite fait.

- Dans ce cas, descends, prépare tes valises et bon voyage. Je dirai à Louis que tu refuses de t’offrir en spectacle. Allez, du vent, morveux. Je ne vais pas me casser la tête pour un ingrat.

- Ne te fâche pas. Je ne voudrais pour rien au monde rater la tronche de ton cocu quand je vais t’enfiler sous ses yeux, t’en mettre plein le ventre, te faire hurler de plaisir. Ah ! Le con, il va en avoir pour son argent. J’en jouis à l’avance. Bien maîtresse, je mettrai des préservatifs. Quoi encore ?

- C’est beaucoup mieux mon petit puceau. Tu seras poli, couvert, patient, reconnaissant envers moi et mon mari, c’est l’essentiel. Pour le reste évite de contrarier mon homme si tu veux que cela dure. Dis toujours oui, nous nous rattraperons à nos heures. Dis-moi, est-ce que tu m’aimes un peu, belle queue?

- Tu sais combien je t’adore maîtresse. Et je suis prêt à te le prouver sur l’heure. Va, allonge-toi sur le canapé et tu vas la sentir passer. Ecarte, lève une jambe sur le dossier.

- Stop, tu as oublié quelque chose.

- Quoi donc ? Le préservatif ? Après tout ce que ton Louis t’a fourré la nuit passée, tu ne risques pas d’être enceinte de moi. Et de toute façon, si tu m’aimes comme tu le dis, ce serait un bonheur pour toi et une récompense pour le couillon qui veut bien me prêter sa femme pour me dépuceler.

- Quand voudras-tu comprendre jeune imbécile que tu dois m’obéir ou me perdre. Viens, faisons la découverte de la mise en place d’une capote : ce sera une répétition pour ce soir devant Louis

Donc, je suis cocu, mais j’ai encouragé ma femme à faire l’amour avec un autre. Elle entretient une liaison de quelques semaines avec ce coquin de locataire et se moque ouvertement de moi avec lui. Ils vont s’entraîner à placer un préservatif, cela sera donc le premier ! Mon autorisation obtenue comme je sais, doit servir de couverture, elle a su exploiter au mieux mon fantasme. L’appareil indiscret me renseigne, ils copulent : Je l’entends maintenant aspirer l’air et cracher des oh! à chaque coup de butoir. Vraiment cet écoute-bébé est une invention diabolique.

-Cesse de faire la brute, ne passe pas ta rage sur moi, arrête, tu me fais mal, arrête, arrête, non !

Je pourrais intervenir, mais s’il se charge de la corriger, pourquoi montrer que j’ai découvert l’ombre de mes cornes ? Les autres jours Julien fait d’elle ce qu’elle veut bien admettre ou supporter. Que Gina se débrouille avec sa petite frappe. A moi d’organiser désormais les festivités. Puisque Gina a déterré ce vieux fantasme, autant voir ce qui se passe dans mon salon. J’entre sans bruit. Les amants ne se sont pas souciés de fermer les portes des pièces. J’approche pour voir. Si je venais à être vu, je n’aurais pas à m’excuser.

Sur le canapé, dos à la porte et tête vers la fenêtre Gina a posé ses mains à plat sur l’extrémité de l’assise. Sa tête prend appui sur ses bras, ses seins s’enfoncent dans le siège et la calent, son torse les utilise comme amortisseurs.. Le dos dessine une courbe qui culmine au niveau des fesses au-dessus de son genou droit et soutenue par la jambe gauche dont le pied touche le sol devant le canapé. Elle présente ainsi sa croupe et son sexe à Julien qui balance son ventre contre elle à grands coups, par derrière, les jambes dans la même disposition que celles de ma femme. Et vlan, et vlan. Il cogne fort, sèchement. Sa verge va frapper à l’intérieur, ventre en avant, torse rejeté en arrière, dans un mouvement mécanique régulier, sur l‘axe des bras accrochés aux poignées d‘amour. Chaque choc provoque l’aplatissement des seins dans le coussin et est suivi d’un « hon euh » de Gina. Elle accuse le coup et aspire fort pour recracher un nouveau « hon » à l’attaque suivante.

- Alors, tu aimes, c’et bon ? Tu me sens. Ton con est brûlant, tu as le ventre en feu, ma salope. Tiens et tiens.

- Hon, euh, hon, euh

- Tiens prends ça et ça

Le puceau s’applique, maintient les reins en creux de sa main gauche, parfois se penche pour retenir l’épaule droite de la femme de sa main droite. De derrière je vois le piston s’enfoncer puis ressortir entouré d’un bon centimètre de vagin retourné comme un gant en anneau autour de la hampe avant d’aller reprendre sa place intérieure sous la poussée suivante. Il faut voir comme il la secoue. Elle tend ses bras, relève torse et dos. Ses seins se mettent en mouvement sous elle en cadence avec les assauts de l’homme. Il frappe, le sein recule; il se retire, le sein avance et de la pointe se frotte au siège. Julien pose son deuxième genou sur le canapé, pousse des deux pieds sur l‘accoudoir, soulève les genoux, monte en verticale au-dessus de la croupe, casse le dos de Gina en forçant d’une main et plonge dans l’orifice, se relève et se met à accélérer. Gina souffle plus fort, Julien sent venir les contractions du vagin, sait l’orgasme proche, frappe, frappe, frappe et les hon euh, hon euh se rapprochent puis finissent en un long feulement.

- Tu vois ma vieille, moi aussi je sais te faire gueuler de plaisir. Si on changeait de position ? Je m’allonge sur le dos et tu vas t’asseoir sur moi en regardant la fenêtre. Tu t’accroupis et tu descends doucement sur ma queue. Je n’ai pas craché, je suis bien raide. On essaie un coup dans le cul, j’aimerais.

-Je t’ai dit non, c’est non, je ne veux pas d’hémorroïdes.

Bon, mais penche-toi en avant, baisse encore. Ca entre facile, tu es trempée. Tu vas monter et descendre et je vais suivre des yeux la danse de ton petit trou noir. Allez, bouge tes fesses. Tu as un beau cul majestueux, tu sais. Plus vite s’il te plaît. Va. Je peux gratouiller l’œillet ? Comme ça. Si je mouille mon doigt ? Non ? Bon. Bouge mieux, plus haut. C’est sorti, je me replace, baisse.

De la porte je vois aussi le balancement des rondeurs qui claquent et remontent. Je perçois le halètement vif de Gina qui s’emballe et les efforts de Julien pour soulever son ventre à la rencontre du sexe qui clapote autour de son membre rigide. Julien encourage de la voix.

- Salope galope, putain mène le train, vas-y que je te bourre, plus fort, encore. Ah ! Cravache, vieille vache.

Gina freine, prend une claque sur une fesse, une autre sur l’autre. Elle a repris sa respiration, se penche à l’horizontale, s’agrippe aux jambes tendues et on ne voit plus que ses fesses agitées frénétiquement au-dessus de son sexe béant sur le pieu dressé en elle.

- Vas-y, je pars, crie Julien, Ah ! Non. Pourquoi ?

J’y pense, le préservatif n’est pas en place. Gina a bondi, elle se retourne, cueille le sexe d’une main, précipite sa bouche pour l’engloutir et pour recueillir le sperme. La bouche refait le mouvement de son vagin, afin de prolonger l’éjaculation. Elle avale une première gorgée. Julien se vide longuement. Les yeux pleins de larmes Gina se retire, se redresse et, bouche pleine va embrasser le jeune pour lui faire goûter son jus. Une coulée blanche marque le coin des lèvres. Julien la repousse, la cloue sur le canapé, se jette bouche en avant sur la vulve et suce comme un forcené. Voilà, Gina arrive au septième ciel, l’autre paon s’applaudit, mon sang bouillonne à les entendre jouir. Mon fantasme n’était pas à la hauteur du spectacle. Je retourne dans mon jardin. Par curiosité j’écoute mon appareil récepteur.

- Stop mon petit. Garde des forces pour ce soir. Oh ! Seigneur, tu es devenu tout petit. Repose-toi, sinon nous allons à la catastrophe ! Je parie qu’hier soir tu t’es masturbé en m’entendant jouir. Il va encore y avoir des cartes de France dans tes draps ! Dire que c’est pour ça que j’ai eu pitié de toi. Il faut que je me douche et que je me mette en tenue. Tu n’oublieras pas de t’émerveiller béatement.

- Bien, je t’accompagne pour te laver le dos et le reste, là, là et là

- Ah! Non, pas mon cul, sens interdit.

- Un jour tu en feras une autoroute : il suffit d’y goûter. Juste le petit doigt ? Bon, c’est partie remise. Tu aimes me faire languir.

Gaby a promis de respecter les limites. Mais elle a placé les limites hors de vue. Il suffit de les repousser pour ne pas les franchir.



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