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Nadia II - 13 juillet 08

Ecrit par PaulD
Parue le 16 08 2008
Il y a 1 commentaire pour cette histoire


Cette histoire érotique a été lue 8004 fois | Cette histoire erotique a une note de : 13/20

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Nadia – 13 Juillet 08

Comment aurais-je pu imaginer que mon cocktail de fin d’inventaire du 25 avril dernier, aurait des suites ? (J’avais fini, d’ailleurs, par occulter peu à peu cette histoire).
D’une part, parce Nadia ne m’avait pas reparlé du portefeuille que cette jeune fille, Marie, avait oublié chez moi, lors de cette incroyable soirée avec mes deux clients. Je supposais, à l’époque, qu’elle le lui avait bien redonné et que cela avait été réglé.
D’autre part, parce que ma société avait de quoi occuper pleinement mon esprit.

Ma relation avec Nadia avait perduré, jusque là, sans trop de heurts (Il faut dire que je faisais des efforts), même si, hélas, elle continuait à s’évaporer parfois, sans que je sache où et avec qui elle disparaissait. A force, je commençais à me poser des questions, sans que j’ose lui en poser. Mais c’était ça ou prendre le risque qu’elle s’en aille voir ailleurs : définitivement.
Pourtant, c’est ce qui a bien failli arriver courant mai : dispute et rupture !
Cela se passa quand ma belle orientale aux yeux de braises m’avisa qu’elle était invitée à une soirée chez un couple de ses amis. Elle souhaitait que je l’accompagne. Un honneur et une grande première ! Enfin, j’allais découvrir qui elle fréquentait car, jusque là, elle m’avait toujours tenu à l’écart de ses relations.
Quand elle arriva chez moi, ce samedi soir-là, elle avait revêtu un léger manteau car il faisait encore un peu frisquet.
« Tiens, Paul, regarde. J’ai été faire un petit achat pour ce soir » : Me dit-elle, en ôtant son manteau.
Ce que je vis, me laissa sans voix ! Jamais je ne l’ai vu aussi belle, aussi terriblement désirable.
« Alors, je te plais ? » : Fit-elle mutine.
Je restai muet de saisissement ! Impossible d’articuler un mot. Je devais avoir des yeux de merlans frits !!! Comment lui exprimer ce que je ressentais ?
Ce que j’avais sous les yeux, était tout simplement sublime ! Qui n’aurait pas adoré sa robe ?!!
Je la détaillai du regard alors qu’elle tournait lentement sur elle-même pour me la faire admirer.
Arrivant à mi cuisses, sa robe noire était pourvue d’un décolleté vertigineux qui lui descendait au niveau du nombril !
Heureusement qu’il y avait un cordon au milieu, retenu par un clip ; sinon sa belle poitrine aurait été exposée à la vue de tous. Bien sûr, impossible de porter un soutien gorge avec une telle tenue !
Ses mamelons pointaient plus que d’ordinaire sous le vêtement. Je mis cela sur le frottement du tissu sur ses seins.
Quand elle me montra l’envers du tableau, je découvris que sa robe était aussi attachée derrière son cou par le même genre de clip à pression.
Son dos était totalement dénudé jusqu’à la taille et lorsqu’elle se tenait de côté, je pouvais bien plus que deviner, le volume de ses rondeurs. C’était si près du corps que sa poitrine tendait l’étoffe.
Dieu, qu’elle était belle et attirante ! Une vraie bombe !!
Mon regard fût sans doute suffisamment explicite. Elle savait l’effet que sa robe faisait. Aussi, quand nous quittâmes la maison, elle était radieuse.

… Une fois arrivés chez ses amis, presque tous les types dans le salon tournèrent leur regard dans sa direction. Futée, elle ne laissa pas paraître son plaisir d’être ainsi reluquée. Je fus aussi étonné de remarquer que même les femmes présentes, ne semblaient pas outrées par les regards insistants de leurs mecs.
Nadia m’entraîna vers un couple d’une quarantaine d’années : Jo, un grand type baraqué et Carole, les maîtres de maison. Les présentations effectuées (sans qu’on daigne préciser mon statut…), j’entendis ma copine demander à Carole où étaient passés, Roll et Tarn (?). Cette dernière lui répondit qu’elle les avait enfermés dans la remise au fond du jardin. Ils n’étaient pas méchants mais elle ne voulait pas qu’ils viennent rôder autour des invités. Je devinai qu’il s’agissait de leurs deux chiens (pas de chevaux, évidemment !).
D’après Nadia, ils possédaient un Danois et un Dogue allemand, énormes bestioles, monstrueuses par la taille.
Intérieurement, je me félicitais de leur décision. Je n’ai pas peur des chiens, mais bon…

L’ambiance était sympathique ainsi que les gens que Nadia me présenta.
Pourtant, je fus surpris et contrarié de me voir désigner auprès de ses amis et amies, comme ‘’ Paul, un copain’’. Avait-elle honte de moi ou protégeait-elle, une fois de plus, sa satanée indépendance ?
Mais je n’en laissai rien voir.
Nos hôtes avaient bien fait les choses pour que l’atmosphère soit intime. L’éclairage était tamisé et il y avait suffisamment de poufs et de coussins pour s’installer. Apparemment, ils avaient évacué tout ce qui ressemblait à un meuble ! Les portes fenêtres avaient été laissées grandes ouvertes et plusieurs personnes avaient pris possession de la véranda.
Alors que Nadia discutait avec Carole, je détaillai discrètement cette dernière.
Un peu plus grande que moi, blonde, les cheveux coupés très courts, elle me faisait penser à une allemande. Elle avait les traits sévères sans doute à cause de ses yeux bleu acier. Ne lui manquait plus qu’un fouet, des cuissardes et le tableau aurait été tout à fait réaliste ! A y regarder de près, elle faisait plus jeune que son âge. Pourtant, je la trouvais un peu vulgaire ; surtout à cause de ses fringues : jupe moulante en daim, corsage blanc transparent laissant apparaître un soutien gorge à dentelle noir et escarpins de la même couleur.
Pour le reste, Carole et son mari Jo, se montrèrent particulièrement aimables avec moi. Peut être étaient-ils, après tout, informés de ma liaison avec Nadia ?
Il y avait beaucoup de gens présents. Carole nous fit traverser le grand salon et nous guida vers une sorte de petite alcôve au fond de la pièce, un peu à l’écart de la ‘’foule’’.
- « Vous serez mieux ici, c’est plus calme» : Nous assura l’hôtesse de ces lieux. Nous nous installâmes sur des poufs très confortables.
Puis, peu après, elle revint avec deux grands verres emplis d’un cocktail maison, spécialement préparé pour l’occasion.
Ouais, bah leur cocktail, c’était de la dynamite ! Moitié TNT, moitié charge nucléaire !
Il a fallu que je m’y habitue ! Nadia devait connaître le breuvage car elle avala son verre sans broncher.

Au milieu du salon, des couples dansaient. Au bout d’un moment, Nadia me prit la main : ‘’Ca va ? Tu ne t’ennuies pas ? ‘’.
C’était si tendrement demandé que cela me surprit, mais j’appréciai son geste. Puis, profitant d’un changement de musique, elle me lança : « Oh, j’adore cette musique là, tu me fais danser ? ».
Aie !! La danse n’est pas mon sport préféré mais je n’allais pas lui refuser ce petit plaisir.
Je me levai donc et tandis que je la suivais vers la ‘’piste’’, je regardai autour de moi pour m’assurer, par anticipation, que personne ne se moquerait de moi. Non, dieu merci !
Tandis que nous tournions sur la piste improvisée, j’avais l’impression que Nadia faisait tout pour ne pas se coller à moi, trop visiblement. Je trouvais son attitude étrange. J’étais pourtant son mec, non ?!
De temps en temps, je surprenais le regard des gens qui nous entouraient. Je me sentais gêné car nous étions apparemment les seuls à ne pas flirter ; les autres ne s’en privaient pas !
Nous fîmes deux autres ‘’exhibitions’’ et, enfin, je réussis adroitement à lâcher l’affaire sans que Nadia ne soit vexée.
Pendant presque une heure, nous discutâmes ensemble, de tout et de rien. Carole faisait de temps en temps une apparition pour s’assurer de notre bien-être. Moi, je commençais à avoir vraiment chaud : j’en étais à mon 4ème cocktail ! La tête de plus en plus lourde, mon attention parfois décrochait : j’avais quelques difficultés à suivre le fil de notre conversation.
Incroyable, Nadia avait bu autant que moi et elle demeurait fraîche comme un gardon !
Nos verres à nouveau vides, elle se leva pour aller nous chercher quelque chose de plus rafraîchissant à boire. Au bout d’un moment, ne la voyant pas revenir, je me levai (difficilement) et partis à sa recherche. Je finis par l’apercevoir qui se tenait dans un coin de la véranda.
Alors que je m’approchais, je m’aperçus qu’elle était en grande discussion avec Carole et son mari Jo.
Par moments, Nadia riait ; très à son aise, elle n’arrêtait pas de jouer machinalement avec les deux pans de sa robe qui lui couvraient la poitrine. Ses gestes semblaient naturels et elle ne paraissait pas s’occuper de l’intérêt que lui portait son voisin. Pourtant, le regard de Jo était carrément scotché sur son décolleté !
Alors que je m’apprêtais à avancer vers eux, j’entendis le type, émettre un rire tonitruant et soudain, je le vis prendre Nadia par le cou et la serrer contre son corps imposant.
Il l’embrassa sur la tête et se mit à rire, une nouvelle fois, aux éclats. Tout en se dégageant, ma copine s’esclaffa aussi. Un peu gêné, je préférai battre en retraite vers mon pouf. Quelques minutes plus tard, Nadia revint vers moi avec deux verres pleins. Elle n’émit aucun commentaire particulier. Moi, pensif, je sirotai mon verre.

Vers minuit, plusieurs couples prirent congé ; ne resta plus qu’un petit comité d’une vingtaine de personnes. L’ambiance se fit encore plus intime. Il faut dire que nos hôtes avaient réduit l’éclairage, au minimum. Je regardais les danseurs dont les ombres ondulaient sur les murs.
Malgré la faible lumière, il y en avait suffisamment quand même, pour que je puisse remarquer non loin de nous, un couple en train de se câliner ouvertement.
Nadia paraissait maintenant très enjouée. Il faut dire qu’avec ce qu’elle avait éclusé… Quant à moi, les mélanges avaient causé des dégâts. Je n’avais plus vraiment les yeux en face des trous ! C’est à peine si je comprenais la moitié des paroles que Nadia échangeait avec une nana qui nous avait rejoints. Néanmoins, à un moment, mon attention se fit plus vive. Les deux filles étaient en train de discuter du comportement de certains mecs vis-à-vis des femmes. Brusquement, j’entendis sortir de la bouche de ma copine qu’elle n’aimerait pas que son mec lui colle au train et la prive de sa liberté.
L’autre surenchérit, confirmant la sentence.
Comment devais-je apprécier cela ? J’avais la nette impression que cette pierre était destinée à mon jardin. Après cette remarque, la conversation reprit comme-ci de rien n’était.
Au bout d’un moment, le babillage des deux filles finit par me faire somnoler.
Je fus tiré de ma douce torpeur par Carole qui vint s’asseoir à côté de moi. Elle me tendit un grand verre. Machinalement, je le bus. C’était frais mais il n’y avait pas que des jus de fruits à l’intérieur.
Incroyable, étaient-ils incapables de boire ici, quelque chose qui ne soit pas alcoolisée ?
Apparemment, non !

Quelques instants plus tard et à regret, je vis Nadia me quitter pour aller discuter avec un couple, non loin de là. L’autre fille se rapprocha de moi et entreprit de me questionner sur mon travail tandis que Carole nous écoutait poliment. J’ignore au bout de combien de temps Jo vint nous rejoindre, alors que je me confessai. Il tendit la main vers son épouse et lui demanda de danser avec lui.
Au bout d’un moment, la musique, assez assourdissante, fût remplacée par une autre, franchement orientale. Tout en répondant aux nombreuses questions de ma voisine, je regardais de temps en temps le couple évoluer.
C’est ainsi que j’aperçus Carole se détacher de son mari. La suivant machinalement des yeux, je la vis s’approcher de Nadia, toujours en grande discussion avec le couple. Le temps de répondre à mon intarissable voisine, mon attention fut distraite. Quand je reportai mon regard vers la piste de danse, je notai que Carole tenait Nadia par la main. Elle la guidait vers Jo, qui attendait sagement au milieu du salon.
Ma copine se retourna soudain vers moi et m’adressa un petit sourire tout en me fixant droit dans les yeux. Interdit, je restai figé sur mon pouf, tout en la regardant s’éloigner.

Je dois avouer qu’ils dansaient sacrément bien ! Les deux filles tournaient lentement autour de Jo, en se déhanchant lascivement au son de la musique langoureuse. Quand je dis, tournaient autour, je devrais plutôt préciser : se collaient contre le type tout en évoluant autour de lui !
C’était très érotique, surtout qu’elles ne se privaient pas pour lui toucher le corps, simulant des caresses sensuelles et explicites !
C’était plus une parade d’amour qu’une danse de salon !
J’avoue que j’en étais un peu gêné.
Ma voisine s’était arrêtée de me solliciter. Tant mieux, j’en avais un peu marre de parler matériels de sécurité ! Assise à côté de moi, le sourire aux lèvres, muette (Enfin !), elle observait le trio.
J’avais l’impression qu’elle trouvait la situation tout à fait normale.

Profitant d’un changement de CD, le trio revint vers moi. Debout, près de mon pouf, ils parlaient et buvaient leurs verres sans se soucier de ma présence. Après quelques gorgées, le type les entraîna à nouveau vers le centre du salon. Une nouvelle fois, Nadia me fit un clin d’œil.
Comme par hasard, un slow se fit entendre à ce moment là…
Presque en même temps, la femme de ce couple, qui avait discuté auparavant avec Nadia, s’approcha de nous et s’installa à côté de ma voisine. Enfin, celle-ci allait me lâcher les baskets !
Les deux perruches se mirent à cancaner. Moi, pour me donner une contenance, je dégustait tranquillement mon verre et portai toute mon attention sur le trio qui dansait maintenant, enlacé. C’est bien la première fois que je voyais trois personnes danser un slow ensemble. Cela ne devait pas être bien pratique !
Après quelques mesures, ils s’éloignèrent de mon champ de vision et je les perdis rapidement de vue. A cause de la pénombre ambiante, je ne pouvais distinguer que des ombres qui tournaient lentement sur place. Ombres sur lesquelles j’arrivais parfois à mettre un visage quand elles passaient à proximité d’une source de lumière.
Heureusement, c’est la carrure imposante de Jo qui me permit de les repérer. A côté de moi, mes deux voisines avaient fini par se taire. Je prenais bien garde de ne pas les regarder, de peur qu’elles n’enchaînent sur un autre sujet. Mais, heureusement, elles ne s’occupaient pas de moi.

Au hasard de la danse, le trio se déplaça lentement vers notre pouf. J’eus un petit pincement au cœur quand je constatai que Nadia se serrait contre le couple, plus qu’il n’était convenable.
Elle paraissait écouter, avec un plaisir non dissimulé, les propos que Jo lui tenait, la bouche près de son oreille. Quant à sa femme, Carole, elle avait niché sa tête contre l’épaule de son homme.
Ils finirent par se rapprocher à proximité de l’endroit où j’étais assis. Le regard de Nadia croisa à nouveau le mien et elle me fit un petit sourire (Narquois ?). Je répondis timidement à ce dernier. Mais il se crispa quand le trio tourna sur place et que le dos de Nadia se présenta à moi. Je m’aperçus, malgré le peu de lumière, que Jo lui caressait le bas des reins, juste à la limite de la couture de sa robe.
Etait-ce une impression, mais je crus voir aussi la main de sa femme effleurer les épaules de Nadia.
A chaque tour qu’ils faisaient lentement non loin de moi, il me semblait que la main du mari de Carole s’aventurait un peu plus vers les fesses de Nadia.
Je commençais à me sentir mal à l’aise.

Deux petits tours plus tard, j’observai, rassuré, Carole en train d’embrasser amoureusement son mari, sur les lèvres. Pendant ce temps-là, Nadia me fixait. Son regard, ne lâchait plus le mien.
A la demande générale, la série de slows se poursuivit et ils continuèrent à danser ensemble. L’ambiance était devenue plus ‘’chaude’’. Plusieurs couples s’embrassaient à pleine bouche ; d’autres, plus libérés, n’hésitaient pas à se caresser ouvertement sur la piste.
Cette danse n’en finissait plus !
Je ne comprenais pas l’attitude de Nadia. J’en avais un peu marre de faire tapisserie aussi je me levai et rejoignis la petite table qui faisait office de bar. Je me versai un large Scotch. J’en avais besoin.
Revenu sur mon pouf, mes deux voisines étaient toujours là. Je jetai un coup d’œil vers l’endroit où le trio dansait toujours. Ils étaient étroitement enlacés et ne parlaient plus. Quelques instants plus tard, ils repassèrent à proximité de moi. Dépité, je constatai qu’ils ne se gênaient même plus. Je n’en revenais pas !
Les deux filles se frottaient littéralement contre Jo ! Alors qu’ils tournaient une nouvelle fois sur eux-mêmes, je réalisai brusquement que le type avait fini par glisser une de ses mains, directement sous la robe de Nadia !
Etais-je en train de rêver ou était-il réellement en train de lui caresser les fesses, sans se préoccuper des gens qui dansaient à côté (Et de moi, par la même occasion !).
Quant à sa femme, Carole ? Elle souriait et embrassait parfois son mari sur la bouche, comme si de rien n’était. Drôle de couple, ma foi !
Pendant que Jo lui palpait les fesses, Nadia, imperturbable, croisait mon regard, comme si de rien n’était !
Mais à quel jeu jouait-elle ?!

- « Tu viens, on va se chercher à boire ?». Mes deux voisines me quittèrent et je me retrouvai seul, comme un idiot. Pendant ce temps, le trio continuait à évoluer un peu plus loin.
Quelques instants plus tard, alors que les deux filles revenaient vers moi avec leurs verres (Sans m’avoir demandé si j’en voulais un…), je vis que Jo brisait le trio. Très vite, il se perdit parmi les danseurs.
Mes deux voisines ne désiraient sans doute plus ma compagnie car elles se tenaient debout, juste dernière moi.
Je reportai mon attention vers la pseudo piste de danse. Après un rapide coup d’œil, je finis par retrouver Nadia. Elle dansait avec Carole. Les bras passés autour du cou de cette dernière, son visage était niché au creux de l’épaule de sa cavalière. Etrange attitude pour danser avec une copine…
Elles dansèrent ainsi un moment avant que je ne voie Carole se pencher vers Nadia.
Que lui avait-elle dit ?
Je l’ignorai, mais l’instant d’après, j’aperçus Nadia qui levait la tête vers son amie. Soudainement et sans que je m’y attende, Carole lui saisit le menton et colla ses lèvres contre celles de ma copine !
Abasourdi, je me rendis compte que le baiser qu’elles étaient en train d’échanger, n’avait rien d’un baiser de cinéma !
Tandis que j’observai les deux femmes en train de s’embrasser à pleines bouches, j’entendis l’une de mes deux voisines de derrière dire à l’autre, d’un ton goguenard : « Tiens, je croyais que depuis son histoire malheureuse avec Elodie, Nadia avait tiré un trait sur les nanas ?! ».
Je me retournai pour voir laquelle des deux peaux de vache avait bavé. Trop tard ! Elles ne faisaient même pas attention à moi.
Quand mon regard se posa de nouveau vers la piste : Nadia et Carole avaient disparu !
A ce moment là, une des filles debout derrière moi, glissa à sa copine qu’il fallait qu’elle vérifie ses dires. Aussitôt, je la vis partir vers l’autre coin du salon.
Enfoncé dans mon pouf, je n’osais pas remuer un cil. Je me disais que tout le monde devait me prendre pour un rigolo. J’avais l’impression de sentir tous les regards converger sur moi !

Quelques minutes plus tard, la fille revint vers sa copine et lui confirma qu’elle avait raison : elle les avait repérées à l’entrée du couloir, en train de se câliner.
Pourquoi crût-elle bon d’ajouter qu’en plus, la Carole ne se privait pas de passer des mains à Nadia !
Je reçus le coup de grâce de l’autre nana quand elle rétorqua : « De toutes façons, ces trois-là, ce n’est pas nouveau. Nadia a toujours été la chouchoute de Carole et de Jo… ».
Sans vraiment réfléchir, je me levai d’instinct. Impossible, il fallait que je voie ça de mes propres yeux. Ces deux salopes mentaient !!
Je m’approchai avec précaution du couloir, le dernier endroit où l’une des filles avait aperçu ma chérie.
J’avais une grosse boule dans le ventre !
Ma curiosité l’emportait sur ma prudence. Personne ne sembla s’intéresser à moi, aussi j’avançai prudemment, profitant de l’obscurité. Je finis par apercevoir Nadia, enfin le dos de sa robe, pour être exact. Se tenant à l’entrée de ce couloir, elles étaient à peine dissimulées. Personne ne se préoccupait d’elles ; comme elles, des autres invités…
Par chance, je dénichai un pouf, non loin d’elles. Dieu merci, il y avait un couple devant moi, qui masquait ma présence.
Enfoncé autant que je le pouvais, je regardais Nadia et son amie Carole.
Les picotements désagréables que j’avais ressenti dans mes reins, quelques minutes auparavant, se firent plus présents. Je vis que Carole avait réussi à écarter le décolleté de la robe de Nadia.
Mais, il y avait ses invités à proximité ?!!
Elle s’en foutait royalement, tout occupée à pétrir le sein de ma copine. De temps en temps, elles s’embrassaient à pleine bouche.
Comment Nadia pouvait-elle se laisser faire ?!
Leurs longs baisers me donnaient des nœuds dans le ventre. Sans compter le reste…
Pourtant, j’étais fasciné par cette scène !

C’est l’arrivée impromptue de Jo qui me donna comme un électrochoc.
Il s’approcha des filles et les embrassa sur la bouche l’une après l’autre ; puis, les prenant par la main, il les entraîna vers l’obscurité du couloir.
J’étais furieux, affreusement jaloux !
Où allaient-ils ainsi ?
Paniqué, je ne savais plus quoi faire : rester là ? Les suivre ? Malgré l’envie qui me pressait, je n’osai pas bouger. Que dirait Nadia si je la suivais ?
Malgré la musique, mon esprit vagabondait. Mais où étaient-ils donc passés ?
J’étais atterré : je sortais avec une lesbienne qui me trompait avec un type !! Incroyable !! Impossible !!!
Je ne savais plus quoi faire. J’étais dans l’impossibilité de raisonner intelligemment.
Je restai là, assis, impuissant. Ma tête bourdonnait, j’avais des hauts le cœur. C’était donc cela, les affres de la jalousie ? J’étais en train de le découvrir.

Il me fallut de longues minutes pour recouvrer mes esprits. Dégoûté, je décidai, par prudence, de regagner le pouf d’où Nadia m’avait lâché.
J’ignore combien de temps, j’ai poirauté ainsi, à l’attendre. Interminable !
Peu à peu, les gens prenaient congé. Alors qu’il ne restait plus que cinq couples, je vis Nadia qui arrivait dans ma direction. Sa robe était toute froissée et ses cheveux en désordre. J’avais même l’impression que ses traits étaient tirés…
Elle me prit par la main et se contenta de me dire : « Viens, on s’en va. Je suis crevée ! ».
La tête absolument vide, sans prononcer un mot, je la suivis.
Pendant tout le trajet du retour, je parvins à réfréner ma rage.
Nadia ne disait rien mais je sentais son regard posé sur moi.
Ce n’est qu’une fois garé devant chez moi et au moment où, d’un ton neutre, je lui proposai d’entrer, qu’elle me balança : « Non merci, je suis trop crevée. D’ailleurs tu boudes ! ».
Devant mon mutisme et ma tête renfrognée, elle ajouta : « Allez, Paul, on en reparlera demain soir. C’était nécessaire ! ».

Je pense que c’est cette dernière remarque qui mit le feu aux poudres.
Assis dans ma voiture, j’éclatai soudain, sans retenue et sans pouvoir contenir ma rage.
Je lui balançai tout, en vrac, d’une manière grossière : sa conduite inadmissible, le fait de me prendre pour un con devant tout le monde, j’en passe et des meilleurs.
Muette, elle me laissa vomir mes rancoeurs mais ses yeux, froids, extrêmement froids, me fixaient.
Quand, à bout de force et d’arguments, mon flot de paroles se tarit, elle murmura lentement à mon attention, détachant chaque mot : « Personne ne me parle comme ça ! Je te croyais intelligent.
C’était nécessaire mais tu n’as rien compris ! Tant pis, j’espérais en toi, un complice ».
Puis elle martela, glaciale : « Tu es mon amant mais je ne t’appartiens pas. C’est comme çà et je ne changerai pas, même pour toi ! J’ai toujours été suffisamment claire, non ? Tu n’acceptes pas ma liberté ? Tant pis, c’est bien dommage ! Maintenant, on va se quitter là ! Je te laisse méditer tes paroles et les miennes ».
Ses paroles ? Elle entraient lentement dans ma tête. Au fur et à mesure, elles me glaçaient. Enfin, elle acheva : « Je ne reviendrai pas. Toi, peut être et tu me supplieras. Mais pour te faire pardonner, tu auras besoin de te surpasser pour me convaincre… Mais, attention, ce sera à mes conditions ! ». Sur ce, elle sortit en me plantant là.
Anéanti, je vis les feux arrières de sa voiture disparaître derrière le portail.

Je suis resté de longues minutes dans l’habitacle avant de rentrer chez moi.
Je ne savais plus où j’en étais. J’essayais de me remémorer mes paroles, les siennes. Peu à peu, j’en oubliai mes ressentiments. Je sentais le vide se faire en moi et je commençais à ressentir celui que son absence ferait.
Je n’avais même pas hâte d’être au lendemain, car je savais qu’il serait sans elle.
J’eus des difficultés à m’endormir. Des images défilaient dans ma tête : les deux filles qui s’embrassaient ; le moment où Jo avait entraîné Nadia et sa femme dans le couloir : ce qui avait dû se passer… après !
Je me suis réveillé le lendemain complètement crevé, vidé ! La journée me sembla sans importance.
Les jours qui suivirent, me parurent longs, dénués d’intérêt. Je n’avais guère faim. J’espérais un appel de sa part tout en sachant qu’elle ne téléphonerait pas… plus.
A un moment, je crus reprendre du poil de la bête : ‘’Non, mais pour qui elle se prenait celle-là ! Des nanas ? Mais y en a pleins des comme elle (sauf que je n’y croyait pas…) !’’. Etc., etc.

Arrivé à la fin mai, j’étais au fond du trou. Même mes affaires s’en ressentaient ! Je me sentais seul sans elle, perdu. Le temps me paraissait long, très long. Et du temps, dieu, j’en avais à revendre !
Aussi, pendant son absence, j’ai eu le temps de beaucoup réfléchir au meilleur moyen de la reconquérir car, c’était devenu in fine, ma seule obsession.
Lui offrir des fleurs ? L’inviter au restaurant ? Non, cela ne me semblait guère suffisant, compte tenu de ce qu’elle m’avait dit.
Lui demander directement de venir s’installer chez moi ? Oh non, je risquais la peine maximum : un refus sans clémence ! Elle aurait l’impression que je voulais l’aliéner. Ah, sa fichue fixation pour son indépendance ! Pourtant, c’est ce que je désirais le plus au monde : l’avoir auprès de moi.
Pour me faire pardonner, il me fallait donc trouver autre chose, un truc plus tordu mais qui lui fasse plaisir, très plaisir, tout en essayant de parvenir à ce que je souhaitais. Tant pis, si je devais avaler d’autres couleuvres.
Au fil des jours, j’ai fini par me convaincre qu’elle avait toujours été honnête avec moi quant à sa sacro sainte liberté. Mais j’avais oublié ce ‘’détail’’, à mes dépends.

Alors, à force de me creuser les méninges, j’ai réussi à trouver le moyen, onéreux certes, mais bon, de la reconquérir. Je devais faire fort, très fort !
J’avais réussi par découvrir qu’elle était partie avec ses amis, Carole et Jo (pas étonnant…). Elle devait normalement revenir courant juin.
Ce que j’avais en tête ne pouvait que lui plaire et me permettre de retrouver grâce à ses yeux. Enfin, je l’espérais comme un homme à la mer, espère une bouée !

En effet, je m’étais souvenu que Nadia m’avait dit de nombreuses fois qu’elle ne voulait pas travailler dans un salon de beauté sous la férule d’une patronne. Mais d’autre part, elle commençait à se lasser de devoir faire, trop souvent, des kilomètres pour aller jouer les esthéticiennes ou les masseuses à domicile. De plus, je l’avais entendue se plaindre que, faute de matériel, elle ne pouvait faire que de petites interventions, rien de bien excitant compte tenu de ses formations dans ce domaine.
A force de l’écouter, cela avait fini par s’incruster dans ma mémoire. Je tenais là, peut être, le moyen de me racheter et la possibilité d’intervenir sans que le but avoué de ma démarche ne soit trop visible.
Après mûres réflexions et contre l’avis de mon chef comptable (mais qui c’est, le patron ?!!), je me suis enfin décidé : j’allais lui faire installer dans deux des pièces vides du rez-de-chaussée de ma maison (et ce n’est pas la place qui manque !), tout l’équipement nécessaire pour qu’elle puisse exercer sa profession. Ceci en toute indépendance, car les dites pièces possèdent une porte qui donne sur la cour extérieure et une autre derrière, vers le petit bois.
J’avais 15 jours à 3 semaines maxima pour finaliser mon projet. J’espérais qu’elle serait très sensible à mon cadeau et que je serais pardonné.
De plus, je l’avoue, cela allait me permettre de la voir plus souvent car, après une dure journée de labeur avec toutes ces nanas à retaper, j’étais persuadé qu’elle serait heureuse de rester à la maison au lieu de se farcir des kilomètres pour rentrer chez elle. A la longue, je finirai bien par lui ‘’offrir l’hospitalité’’ pour plus de commodités pour elle; sans oublier le fait de réaliser quelques économies...
Mais l’idée géniale, c’était celle-ci : l’amener à décider elle-même, ce que je crevais d’envie qu’elle fasse !

Le budget étant rapidement fixé, j’ai tout organisé. Evidemment, je prenais le risque de me retrouver l’heureux propriétaire d’un petit salon de beauté sans personnel ni client, mais bon, je me fichais de cette dépense comme de l’an 40 !
Ayant trouvé un architecte d’intérieur spécialisé dans ce genre de commerce, je le laissai s’occuper du gros œuvre : en un temps record (moyennant des primes d’encouragement…), des cloisons furent montées à l’intérieur. La pièce la plus petite fût aménagée en un petit bureau/accueil, plus un débarras pour stocker les produits. Dans l’autre pièce, plus grande, il réalisa le salon, un coin cabinet de toilette et un vestiaire.
Pendant ce temps là, je m’occupai de l’ameublement et des consommables. C’est fou mais je n’aurais jamais cru qu’il y avait autant de matos à acheter. Cela m’a coûté une petite fortune !
De plus, il a fallu que je me déplace en urgence dans le sud-ouest pour rencontrer un grossiste spécialisé dans l’agencement de salons de beauté.
Le type, qui m’a reçu, a été hyper sympa (et sans doute très alléché par le montant de sa future facture…). Je lui ai expliqué que je voulais offrir à quelqu’un, de quoi installer un petit salon, en lui précisant que, normalement, la personne serait seule à y travailler.
Condition pour que nous fassions affaire : la réaliser dans les plus courts délais !
Il m’a emmené dans son entrepôt et nous y avons passé la journée. C’est fou le nombre de matériel que j’ai pu voir ! Mais à la fin de cette visite, j’avais un devis en main signé et un plan d’installation. Sa société allait rapidement s’occuper du transport et du montage. Ceci étant fait, il m’a dirigé vers une autre société afin d’y acheter les consommables. Et des consommables…. Y en a un paquet ! C’est dingue, ce que les nanas peuvent se coller sur le visage et sur le corps !!!

Lorsque j’ai repris l’avion, j’étais l’heureux possesseur, entre autres choses, d’une table de massage suédoise, réglage électrique avec accoudoirs, qui faisait aussi office de fauteuil, de deux chariots avec tiroirs pour entreposer les produits de beauté, d’un vaporisateur sur roulettes pour diffuser des huiles essentielles ( ?), d’une énorme loupe sur roulettes (pour servir à quoi… je l’ignore), d’un bazar pour les épilations à la cire chaude, plus tout un tas de trucs pour le maquillage, l’épilation, le gommage, sans oublier un zinzin assez bizarre : un kit de massage pour pierres chaudes !? Il paraît que cela vient du Japon…
Bref, j’avais le matos mais si Nadia n’acceptait pas mon cadeau, j’allais être dans la merde. Car, si question électronique, je me débrouillais, côté masques de beauté…
Mais bon, le jeu en valait la chandelle !
J’imaginais aussi la tête de mon chef comptable lorsqu’il allait recevoir les factures…
Les travaux furent achevés en un temps record ! Plombier, électricien, maçon et peintre avaient rondement achevé leurs tâches avant que le matériel n’arrive et soit installé.
Quand tout fût terminé dans les temps, j’allais voir mon conseiller financier afin qu’il s’occupe des formalités d’enregistrement de cette nouvelle activité au sein de mon entreprise.
Si vous aviez vu sa tête quand je lui ai donné mes instructions…
Tout se passa à merveille et j’étais devenu le propriétaire du (mini) salon de beauté ‘’Nadia’s delights’’. Tout au moins des murs et du mobilier… J’étais accro à Nadia, certes, mais prudent quand même. Elle allait en devenir la gérante ; enfin si elle acceptait…
Pour l’instant, je préférais mettre tout ceci à sa disposition. Plus tard, si tout se passait bien, tout ce zinzin serait à elle. D’ailleurs, je n’avais aucunement l’intention de me lancer dans l’éradication des points noirs de ces dames ! De toutes façons, je n’étais pas habilité à le faire.

Enfin, le jour fatidique de ma démarche arriva. Je savais qu’elle était revenue en ville.
La peur rivée au ventre, je lui envoyai un texto dans lequel je lui demandais de me pardonner. J’avais compris la leçon et je n’arrivais pas à me passer d’elle, etc. J’avais une surprise pour elle afin qu’elle oublie notre dispute.
Je dus patienter 2 jours avant qu’elle daigne me répondre qu’elle consentait à me rencontrer. Mon ‘’ouf’’ de soulagement dut s’entendre jusqu’à l’autre bout du village !
Le jour du rendez-vous fixé, j’avais les genoux en flanelle, tout en l’attendant à la porte de ma maison. Enfin, sa voiture franchit le portail ! Un bail s’était écoulé depuis que j’avais vu les feux arrière de son véhicule disparaître de ma vue !
Les premières minutes furent difficiles (surtout pour moi). Je la dévorais des yeux tandis qu’elle me regardait froidement. Je n’osais pas l’embrasser et elle ne faisait rien pour m’y encourager. Elle l’avait, sa victoire !
« Tu voulais me voir ? Me dire quelque chose ? » : Demanda-t-elle, d’un ton neutre.
Je lui répondis que oui, j’avais des choses à lui dire mais qu’auparavant, je désirais lui offrir un petit cadeau, en guise de contrition.
« Ah bon… » : Se contenta-elle de me dire, vaguement intéressée.
Mais quand j’y suis allé de ma petite mise en scène, elle fût fortement intriguée de m’entendre lui demander de mettre, auparavant, un bandeau sur ses yeux. Néanmoins, malgré ses premières réticences, elle finit par accepter et se laissa guider vers son cadeau.
Les mots pour expliquer sa réaction ne sont pas assez forts, quand je lui ôtai le foulard des yeux. Lui remettant les clés, je lui dis en montrant (ce qu’elle n’avait pas remarqué en arrivant) l’enseigne fixée au-dessus de la porte d’entrée : ‘’Voilà, Nadia, tu es chez toi. C’est ton salon !’’.
J’ai bien cru qu’elle allait tomber raide dans les pommes ! Ce qui n’est pas son genre…
Mais quand elle découvrit l’aménagement intérieur ainsi que tout le matos, il lui fallut de longues minutes et l’assurance, maintes fois répétées, qu’elle était bien chez elle, pour qu’elle croie, enfin.
J’avais fait mouche !!!
J’avoue que je ne m’attendais pas à inaugurer aussi rapidement sa nouvelle installation…
Cinq minutes plus tard, j’étais allongé sur cette merveilleuse table de massage, le pantalon sur les chevilles ! J’eus le droit à une fellation mémorable et la nuit qui suivit, fût aussi des plus agitées...
Le lendemain matin, au calme, je lui expliquai le montage de la société. Elle y serait la gérante. Bien entendu, l’ensemble de ce qu’elle gagnerait, serait pour elle et je me chargerai des taxes et autres prélèvements. Il ne lui restait plus qu’à s’occuper du reste : la publicité, la clientèle, etc.

Quand tout cet aspect technique fût évacué, elle ne put s’empêcher de me demander ce que tout cela cachait.
Je me gardais bien de lui avouer que mon but était de l’avoir à demeure ; je me contentai de lui dire que j’avais suivi ses conseils : faire fort.
Etait-ce suffisamment fort, pour elle ? Etais-je pardonné ?
Elle en convint mais insista pour que nos retrouvailles soient scellées sous certaines conditions, à savoir : les siennes…
Elle commença par me dire qu’elle savait que je finirai par revenir vers elle. Néanmoins, pour qu’une telle histoire ne se renouvelle pas, elle voulait être sûre que je ne lui ferais plus de scène ; plus question de jalousie malsaine. Je devais respecter sa liberté ; d’ailleurs, m’avait-elle un jour reproché quoique ce soit au sujet de la mienne ?
Non, je dus le reconnaître (le problème, c’est qu’avec moi, elle n’est ni jalouse, ni possessive…).
Il fallait que j’apprenne à respecter cela. C’est pour ça qu’elle avait jugé nécessaire de me faire cette étrange démonstration, lors de la soirée chez Carole et Jo. Dommage qu’à l’époque, je ne l’ai pas compris. Plus d’un mois gâché…

Je l’écoutais me distiller son diktat sans pouvoir trouver le courage de me révolter. Elle était là, près de moi ; cela me suffisait. Et s’il fallait pour la garder, endurer les affres de la jalousie, je m’y souscrirais, tant pis !
Plus tard, elle me confia qu’elle avait des projets pour nous. Elle avait besoin de moi. Plus qu’un simple amant, c’était un complice qu’elle voulait. Un ‘’associé intime’’ (?) qui ait confiance en elle sans lui poser de questions.
Hélas, elle ne souhaita pas me dire en quoi cela consistait, malgré mon envie de savoir !
Certes, cela me coûterait un peu mais je n’y perdrais pas au change, me précisa-t-elle en riant. Pour l’instant, ma place était celle de spectateur.
Je n’y comprenais rien mais je n’insistai pas, sachant qu’elle resterait muette comme une tombe. D‘ailleurs, ce n’était pas le moment de la fâcher par mes questions. L’important, c’était qu’elle soit là, tout contre moi.

Les quelques jours qui suivirent, furent magiques et elle ne s’évanouie même pas dans la nature. Un vrai bonheur ! Mais elle continuait à vivre chez elle…
Juin n’était pas encore terminé quand les premières clientes arrivèrent. Rassuré, je finis par ne plus m’occuper des affaires de Nadia qui semblaient marcher. On verrait les chiffres plus tard.
Puis, au cours du dernier week-end de juin, elle disparût à nouveau, sans me donner de nouvelles.
Quand le lundi suivant arriva, Nadia réapparût vers 21 heures. Elle avait amené un Take-Away chinois, mais mon appétit avait été coupé par son absence.
Elle fût sans doute étonnée que je ne la questionne pas. En fait, elle attendit que nous soyons au lit pour commencer à me parler :
« Non ?! Tu fais encore la tête ? » : Me demanda-t-elle.
Je laissai un long moment passer avant de rétorquer qu’à sa place, quel genre de tête ferait-elle si elle me surprenait en train de peloter une nana avec son mec ?
Pour toute réponse, Nadia s’esclaffa ; puis elle ajouta que, pour le moins, elle serait très étonnée, vu que j’étais plutôt du genre coincé, pas vraiment branché sur ce type d’expériences. Elle ajouta avec étonnement : « Tu en es encore à ressasser cette vielle histoire ?! Mais c’est du passé ! Je croyais qu’on avait fait le point à ce sujet ? ».
Je hochai la tête.
« Alors, qu’est-ce qui te gêne ? » : Dit-elle en riant.
Cela ne me faisait absolument pas rire !
« Bon, vas-y Paul, qu’est-ce que tu as vu exactement ? C’est le moment de vider l’abcès ! ».
Calmement, je le lui expliquai en insistant sur le moment le plus difficile pour moi : quand j’ai surpris le mari de Carole, l’entraîner quelque part avec sa femme.
« Dis donc, mon petit salaud, mais tu m’as espionné ! ». Le ton vaguement ironique de sa réplique me rassura un peu car je venais de me rendre compte que j’avais trop parlé.
« Et tu veux savoir quoi ?.... On a baisé, tout simplement… à trois… et c’était super bon ! ».
La vache, elle ne prenait même pas de gants avec moi !

Devant mes yeux arrondis comme des toupies, elle insista. Si elle avait couché avec eux, c’est, d’abord, parce qu’elle en avait envie ; deuxièmement, elle voulait que je comprenne qu’elle n’était pas ma propriété.
Même si je m’étais montré très généreux envers elle, ce n’était pas une raison pour que je l’aliène. Elle voulait être libre et espérait me l’avoir fait clairement comprendre.
Elle me rappela une nouvelle fois que, si je n’étais pas d’accord avec sa vision des choses, il valait mieux tout arrêter maintenant. Ce serait dommage car elle aimait bien être avec moi et tant pis pour le salon !
Vlan !!! Cela avait le mérite d’être très clair !
Je sentis bien que je devais abonder dans son sens et c’est ce que je fis (à contrecœur…).
« Ah, il va falloir que je fasse ton éducation ! Il faut que tu t’habitues à cette idée. Mais rien n’est perdu, après tout, il suffit que je te prenne en main… » : Dit-elle en riant.
Et, en guise de consolation, elle me glissa que j’aurai quelques compensations ‘’intéressantes’’. Je me contentai d’un maigre sourire sans toutefois ajouter un mot.
« Bon, je vois qu’il y a encore quelque chose qui ne passe pas » : insista-t-elle.
Laissant un peu de silence s’installer entre nous, elle reprit : « Je sais ! Tu m’as vu embrasser Carole et cela te perturbe, n’est-ce pas ? ». Je hochai la tête et osai murmurer : ‘’mais tu n’es pas lesbienne, non ?!’’.
Nadia éclata de rire instantanément. Elle me dit qu’elle était bi depuis très longtemps ; d’ailleurs, elle ne me l’avait pas caché. Elle avait même vécu avec une fille un bon bout de temps. Bien qu’elle aimait beaucoup les femmes mais cela ne l’empêchait pas d’apprécier de temps en temps, une bonne bite aussi (sic !).
Je suppose que mon expression perplexe fût visible.
« Mais avec toi, ce n’est pas pareil ! Il y a autre chose entre nous… En plus… ».
Puis, elle me demanda quel effet cela avait eu sur moi, de la voir en train d’embrasser Carole. Je lui avouai que j’avais été très surpris sur le moment sans pourtant être vraiment jaloux. Cela m’avait procuré une drôle d’impression que je ne pouvais expliquer.
« Bien, rétorqua-t-elle, tant mieux, il vaut mieux que tu t’y fasses car je n’ai pas l’intention de changer mes habitudes. Tu me prends comme je suis ou pas. D’ailleurs, en général, les mecs aiment voir ça… »
Ok ! Ok ! J’avais saisi le message !!!
Alors que je sentais sa main s’aventurer le long de ma cuisse, elle ajouta : « Comme tu as été gentil, tu auras une petite récompense, très bientôt… ».
Sa main venant de se saisir de ma queue, je m’abstins de tout commentaire…

Peu de temps après cet incident, alors que je rentrais un peu plus tôt chez moi, j’aperçus Nadia en compagnie d’une nana. Elles discutaient devant la porte du salon. Avant qu’elles n’entrent à l’intérieur, je crus reconnaître la jeune blonde du cocktail, cette Marie.
Qu’est-ce qu’elle faisait ici ???
Quand Nadia me rejoignit le soir, je lui demandai si c’était bien elle que j’avais vue. Elle me le confirma en me précisant qu’elle avait sympathisé avec Marie. En fait, le jour même où elle lui avait rendu son portefeuille. Depuis, elles s’étaient vues plusieurs fois et étaient même sorties au restaurant ensemble. D’ailleurs, c’est un peu grâce à elle si cette fille avait enfin trouvé son amoureux. Nadia ne voulut pas m’en dire plus mais je réussis à savoir que les deux tourtereaux étaient ensemble depuis presque deux mois.
Le mercredi suivant, Nadia me téléphona au bureau et me demanda de passer la voir à la maison, enfin au salon, à 15h25 précise. Elle insista pour que je l’appelle sur son portable, une fois ma voiture garée derrière la cour.
Je m’exécutai donc et l’appelai dès mon arrivée.
Je la vis sortir par la porte de derrière. Elle était ravissante dans sa petite blouse en lin beige, toute fine !
Je lui demandai en riant si c’était pour moi qu’elle avait omis de porter un soutien-gorge en dessous. En tous cas, c’était le parfait exemple du fantasme de l’infirmière !
En souriant, elle me demanda de ne pas faire de bruits et de la suivre. Intrigué, j’entrai à sa suite dans son petit bureau. Par signes, elle m’indiqua que je devais retirer mes chaussures et faire silence.
Qu’est-ce qu’elle mijotait ?
Me guidant par la main, elle m’entraîna dans la petite remise où elle entreposait tous ses produits. Une fois à l’intérieur, elle écarta légèrement le court rideau qui masquait un petit vasistas entrouvert. Je ne m’en souvenais même plus.
Elle posa ses lèvres sur mon oreille et me murmura d’un air complice : « Regarde et régale-toi ! Je t’avais promis une petite compensation, là voilà ! ».
Sur ce, elle sortit du débarras en fermant la porte derrière elle.
La curiosité aiguisée, j’aperçus en penchant, presque sous mon nez, la belle table de massage (qui m’avait coûté une petite fortune…) et dessus, une femme allongée sur le ventre. Je ne pouvais pas me tromper de sexe, quoique… La personne portait une grande culotte noire. Une vraie bâche !! Rien de bien sexy.

« Mettez vous sur le dos, Madame G… ».
Horreur et putréfaction !!! Si c’était cela ma petite compensation, alors Nadia me gâtait !!
Une horreur, cette femme et d’un âge canonique. Ce n’était que chairs flasques, j’en passe et des meilleurs…
Pendant une bonne dizaine de minutes, entrecoupées de pauses pour sauvegarder mes yeux, je dus subir cet assaut visuel. Dieu merci, la délivrance arriva quand Nadia demanda à Madame G… de se rhabiller. Par chance, elle avait décliné l’invitation à prendre une douche…
Quelques instants plus tard, je vis entrer dans le débarras, une Nadia hilare : « Alors ? Il t’a plu mon petit cadeau ?! ».
Devant ma tête déconfite, elle redoubla de rires.
« J’rigole ! Je t’ai bien eu, non ? ». Dépité, j’en convins.
« Non, mon prochain rendez-vous arrive dans 10 minutes. Je te laisse, je vais préparer ce qu’il faut. Surtout sois sage et ne fais aucun bruit. Promis ? ».
Pendant ces dix minutes, je la vis en train de fournager ses instruments de torture et alors qu’elle finissait de nettoyer la table de massage, le bruit de la sonnette se fit entendre à la porte.
Nadia disparut de ma vue pendant quelques instants puis, je la vis réapparaître dans le salon.

Je reconnus tout de suite la tête de la jeune fille qui la suivait : Marie, la petite blonde de la soirée inventaire. Celle qui s’était faite sauter par mes deux clients. Le monde était vraiment très petit !!
« Tu vois, je tiens mes promesses ! Tu vas voir, tu ne vas pas regretter d’être venue. Je n’ai pas beaucoup de temps à te consacrer mais, si tu aimes cela, la prochaine fois, je te bichonnerai, ma chérie ! Allez, déshabille-toi là. Tu peux garder ta culotte et ton soutif ».
La fille, un peu gauche, retira son Jean et son T-shirt.
Ah bah là, la petite compensation en valait la peine ! C’était quand même plus agréable à regarder que l’autre vieille peau !!
La nana se tenait tout près de moi, si près que j’aurais pu la toucher en traversant la cloison avec mon bras.
Par rapport à cette fameuse soirée, je pouvais enfin la contempler en plein jour. Elle avait le corps de ses 18 ans, ses seins me paraissaient plus volumineux que la dernière fois. Sans doute le port d’un soutif avantageux… Quant à sa culotte blanche, style ‘’Petit Bateau’’, on était loin du string !
« Allez ma belle, allonge-toi sur le ventre ! » : Dit Nadia en montrant la table.
La jeune fille lui dit que le salon était vraiment superbe même s’il lui était difficile de faire une comparaison puisque c’était la première fois qu’elle en voyait un.

Alors commença une séance de massage que je qualifierai de ‘’vigoureuse’’. Pendant que Nadia tonifiait les épaules, les bras et le dos de la fille, elle papotait avec elle.
Marie lui confia qu’en arrivant ici la dernière fois, elle avait eu l’impression de reconnaître la maison. Nadia se garda bien de lui dire qu’elle connaissait les détails de son ‘’aventure’’ et l’autre ne lui parla pas non plus de sa partie de jambes en l’air avec deux mecs. D’ailleurs, cela avait dû être une grande première pour elle ! Elle devait encore avoir honte.
Mais qu’avait bien pu dire Nadia à cette nana, quant à l’endroit où elle avait trouvé son portefeuille ? Assurément pas chez moi !
Alors que Nadia lui massait les jambes, je me disais qu’il y avait rien de bien érotique. Moi qui espérait un massage thaïlandais….
Au fil de la conversation, j’appris que la jeune fille était toujours avec son type. Apparemment, elle en était tombée follement amoureuse. Ma copine voulut absolument connaître en détails toute l’histoire et c’est bien volontiers, que Marie lui raconta sa passion. Au bout d’un quart d’heure, je connaissais le pedigree du mec aussi bien qu’elle.
Quel intérêt cela pouvait-il avoir pour Nadia ? Après tout, moi, je m’en tapais !
Au bout d’une demie heure, juste avant que la séance ne prenne fin, Nadia apposa sur le ventre de la jeune nana, ces fameuses pierres chaudes. Vraisemblablement, cela faisait du bien, à entendre Marie.
Il faudra que j’essaie un jour…
Au moment de prendre congé, Nadia demanda à la jeune fille si cette expérience lui avait plu. Celle-ci lui assura que cela avait été très plaisant, qu’elle avait passé un excellent moment et que ce serait avec plaisir qu’elle aimerait revenir. Le problème, c’est qu’elle ne pensait pas en avoir les moyens.
Je fus surpris d’entendre Nadia lui assurer qu’elle n’aurait rien à régler ; après tout, elles étaient copines… ? (Ce n’est pas ainsi que Nadia ferait des affaires !).
Toutefois, ma copine lui précisa juste une petite chose : la prochaine fois, pas de slip midi comme elle en portait, ni de shorty ou de culotte. Un string serait l’idéal car elle utiliserait de l’huile de massage.
Une fois Marie partie, ma copine vint me rejoindre dans la remise et me demanda ce que j’en pensais. Outre le fait d’avoir découvert l’art et la manière de masser, je lui précisai que cela n’avait rien de très transcendant !
Avec un rire sonore, Nadia m’assura que c’était toujours ainsi la première fois, mais quand la cliente était mignonne, elle se ‘’donnait’’ beaucoup plus.
Cette dernière phrase énigmatique me laissa perplexe et… rêveur.

Une semaine s’était écoulée et Nadia avait de plus en plus de clientes. Ma jalousie commença à être titillée quand un ou deux hommes se mirent à venir pour des soins. Hélas, n’étant pas invité à ‘’assister’’ à ces séances, j’ignorai comment elles se déroulaient. Ce qui n’était pas pour me rassurer…
Puis, le samedi midi suivant, Nadia rentra à la maison en me demandant si j’avais prévu quelque chose dans l’après midi. Négatif.
« Parfait ! La petite Marie s’est laissée convaincre. Elle vient au salon pour une séance vers 16h00. Comme je n’ai personne, je vais la soigner… Ca te dit d’y assister ? ».
Je laissai suffisamment de temps avant de répondre, afin de ne pas paraître trop impatient. Mais je doute que Nadia fût dupe.

… Avant l’heure fixée, ma copine me fit pénétrer dans sa remise et j’y retrouvai la lucarne entrouverte et son rideau entrebâillé. Même consigne : silence absolu !
Je n’eus pas à patienter très longtemps. J’entendis la voix de Nadia alors qu’elle entrait dans la pièce principale, suivie de Marie. Ah ! La gamine avait changé de tenue : petit débardeur rose et mini jupe en Jean. Avec ses Converses, cela lui donne un air de Lolita.
Tandis que Nadia préparait son attirail, j’observai (avec intérêt, je l’avoue) la gamine en train de se déshabiller. Lorsqu’elle ôta son débardeur, je découvris un soutien-gorge blanc, tout simple, sans dentelle qui lui enveloppait sa poitrine. Décidément, ses seins étaient plus volumineux qu’il n’y paraissait au premier regard !
Un zip et sa mini jupe en Jean tomba à ses pieds.
Ah, elle n’avait pas suivi les conseils de Nadia ! Elle portait le même genre de culotte que la dernière fois.
« Tu n’avais pas autre chose à mettre ? » : Rouspéta ma copine. L’autre fit non de la tête.
« Attends, je vais voir si je peux te prêter quelque chose, sinon je vais tâcher ta culotte ». Elle farfouilla dans un tiroir et tendit à la gamine, un morceau de tissu. « Tiens, cela devrait t’aller et ce sera plus pratique pour moi ! ».
La fille partit vers le coin cabinet de toilette et quand elle revint, je pus admirer le minuscule string ficelle que Nadia lui avait prêté. La petite bande de tissu, lui couvrait à peine la chatte.
« Tourne-toi ! » : Demanda ma copine. La jeune fille s’exécuta et tandis que mes yeux se régalaient à la vue de ses ravissantes petites fesses rebondies, Nadia m’adressa discrètement un pouce levé vers moi en signe d’appréciation.
Marie dandinait sur place, peu à son aise. Elle parût soulagée quand elle entendit : « Tu es prête ?... Alors mets-toi sur le ventre ! Je reviens, je vais me changer ».
La petite s’installa sur la table de massage alors que Nadia sortait de mon chemin de vision.
La porte du débarras s’ouvrit brusquement et elle apparût : « Alors ? Impatient ?... Sois sage et profite du spectacle ! ». Sur ce, elle referma la porte sur elle.
Deux minutes plus tard, je la vis rentrer dans le salon, vêtue d’une légère blouse rose suffisamment transparente pour que cela me permette de distinguer au travers, une petite culotte noire et de constater qu’elle ne portait toujours pas de soutien-gorge. Oh, la coquine !

Le front posé sur ses bras croisés, Marie attendait sagement, allongée sur la table. Pendant ce temps, Nadia s’affairait devant une espèce de petite cocotte-minute. Elle en sortit une sorte de linge qu’elle passa sur le dos de la jeune fille, de la base du cou jusqu’au niveau de l’élastique du string. La ficelle de ce dernier disparaissait entre ses jolies petites fesses bombées, que je devinais bien fermes.
J’observai Nadia alors qu’elle déposait une à une, puisées d’un récipient, cinq petites pierres noires comme de l’onyx, au niveau des reins de Marie. Nadia les y laissa et commença à manipuler de la paume de ses mains, les épaules de la fille.
Tout en appuyant, elle effectuait des gestes circulaires sur les zones qu’elle massait. Cela dura plusieurs minutes avant qu’elle ne s’arrête et retire les pierres l’une après l’autre.
Revenant vers la table, elle se mit à masser le dos de la fille de la même manière.
Ses mains descendaient graduellement le long du dos. Pas un centimètre de peau n’était épargné. Elle sauta les fesses de Marie avant de continuer le long des jambes jusqu’à la plante des pieds. Elle fit cela à plusieurs reprises avant de demander à Marie de se retourner.

Etendue sur le dos, les bras le long du corps et les jambes serrées l’une contre l’autre, la gamine essayait de voir ce que ma copine était en train de faire. Une fois de plus, Nadia manipula sa cocotte-minute. Ce qui m’intriguait, c’était de la voir réchauffer brièvement, avec un briquet, chacune des pierres noires avant de l’appliquer sur le ventre de la fille. Merde, ce devait être brûlant !! Pourtant, l’autre ne bronchait pas ?! Curieuse, elle regardait à chaque fois qu’une pierre se posait sur son ventre.
Alors que Nadia attendait patiemment que les pierres fassent sans doute leur effet, elle demanda à Marie si elle était toujours aussi amoureuse de son chéri. L’autre n’attendait sans doute que cela pour démarrer ! La grande nouvelle, c’était que l’élu de son cœur lui avait proposé de vivre ensemble. Elle était emballée par l’offre mais savait que sa belle-mère ferait obstacle à ce projet. Apparemment, leurs relations étaient très conflictuelles et la marâtre lui serrait la vis.
Puis, la gamine embraya sur ‘’leur’’ dernière sortie. Pour être volubile sur le sujet, elle l’était ! Intarissable et dingue de son mec !
Ok, mais au bout d’un moment, ça gavait !!!
Heureusement, Nadia eut la bonne idée d’enlever les pierres.

Soudain, je l’entendis dire, d’un air effaré : « Mais tu ne te rases donc jamais ?... (Silence de la gamine). Dis donc toi, on s’épile de temps en temps ! Regarde, avec un string, ça dépasse de partout !! ».
Marie resta muette comme une carpe. La honte ??? Sans doute…
« Bon, on s’en occupera une autre fois ».
Nadia venait à peine de terminer sa phrase que la jeune fille protesta : ‘’Mais si je me rase, cela va repousser plus dur !! ‘’.
« Mais non, nigaude ! Je n’ai pas dit qu’il fallait prendre un rasoir. T’es folle ! Je me fais ça à l’Orientale. Enfin pas moi, mais une amie qui vient m’aider de temps en temps (?). C’est absolument indolore ; elle utilise un mélange à elle : une solution naturelle à base de caramel, de citron et d’huile de jasmin. C’est doux et cela évite les irritations. En plus, après, t’as la foufoune aussi lisse qu’un cul de bébé et plus un affreux poil qui dépasse ! Ce qui est bon pour ma chatte doit l’être aussi pour la tienne, non ? Mais bon, je verrai cela avec elle. Allez, tiens-toi tranquille ! ».
Une fois les pierres enlevées, ma copine recommença à masser : d’abord le haut des épaules, puis en dessous du soutien-gorge jusqu’au niveau du ventre. Enfin, elle s’attaqua aux jambes en prenant soin de travailler les muscles des cuisses de la gamine.
J’ignore si c’était agréable ou douloureux mais je l’entendais grogner un peu.
« Bien, avec un peu d’huile maintenant. Tu vas voir, c’est plus agréable. Mets-toi sur le ventre ».
Nadia prit sur le petit chariot qui se trouvait à côté d’elle, un grand flacon en plastique. Elle appuya sur le bec verseur et fit tomber au creux de sa main, un liquide assez fluide.
Ensuite, elle fit le tour de la table et se plaça derrière la tête de la fille. Elle écarta les cheveux de celle-ci, dégageant sa nuque ; afin, je suppose, que ceux-ci ne soit pas en contact avec l’huile.

« Ecartes les bras » : Lui demanda Nadia, alors qu’elle s’enduisait les mains d’huile. Puis elle se remit à la masser comme auparavant mais plus doucement, en commençant par le cou et les épaules. La peau de la fille devint rapidement luisante. De temps en temps, Nadia utilisait son coude pour se verser de l’huile au creux des mains.
‘’Il va falloir que j’essaie ça, me disais-je. Ce doit être rudement agréable’’.
Nadia s’interrompit et s’essuya les mains.
Surpris, je la vis soudain dégrafer les attaches du soutien-gorge de la gamine qu’elle écarta, dégageant ainsi le dos.
« Pour ne pas tâcher » : Se contenta-elle de préciser, sans que l’autre ne fasse de commentaires.
De toutes manières, Nadia n’en attendait sans doute aucun !
Elle se saisit du flacon et poussa sur le bec verseur. Aussitôt un flot d’huile se déversa sur le dos nu.
Le massage se poursuivit. Ma copine s’appliquait consciencieusement, insistant sur les omoplates.

« Sur le dos, ma grande ! ».
Marie se retourna tout en maintenant le devant de son soutien-gorge, plaqué contre sa poitrine.
Je fus étonné de voir Nadia lui écarter fermement les bras, se saisir du soutien-gorge et le jeter sur une chaise placée non loin.
Aussitôt, la jeune fille se couvrit les seins de ses mains.
« Allons, ne sois pas bête, on est entre filles et des seins, j’en ai vu des centaines ! Et puis, je ne vais pas tâcher ton soutif, sous prétexte que tu es bêtement pudique ! Allez, rallonge-toi ! ».
Semblant matée par le ton sec employé par Nadia, la gamine se remit sur la table mais il fallut que Nadia saisisse ses bras quasiment de force, pour qu’elle les plaque le long du corps.
Je me rendais bien compte que cette dernière ne semblait pas à l’aise mais ma copine s’en fichait royalement.
Un peu étonné, je m’aperçus que les seins de la gamine semblaient assez lourds, Ils avaient tendance à tomber un peu.
« Ne bouge pas, je vais poser sur ton front une serviette tiède ».
Nadia la prit dans son ‘’machin’’ conçu pour cela et la posa sur le visage de la jeune fille. Le linge lui recouvrait le front et les yeux ; seuls son nez et sa bouche restaient apparents.
Alors que sa ‘’cliente’’ demeurait sagement allongée, ma copine attrapa le flacon et lui versa de l’huile juste sous le cou. Ensuite, Nadia commença à l’étaler en évitant de toucher les seins de Marie.
Nadia reprit de l’huile et s’en enduit les mains largement, puis elle entreprit de l’appliquer sur le ventre qu’elle massa. Cela dura plusieurs minutes. Au fur et à mesure de ce traitement, j’avais la nette impression que la jeune fille se détendait petit à petit.
Nadia se resservit en huile et ses mains remontèrent vers la poitrine de la fille. Au début, je n’y pris pas garde mais je réalisai que, peu à peu, ses gestes insistaient beaucoup plus autour du buste de Marie. A chaque passage, ses mains remontaient graduellement vers les globes.
Ma copine s’en rendait-elle compte ? Pourtant, imperturbable, elle lui parlait comme si de rien n’était.

Nadia continua ; de temps à autre, ses doigts glissaient de côté et frôlaient (par inadvertance ?) les tétons de la fille. A force, ceux-ci se mirent à réagir : ils commencèrent à se rétracter et à durcir. Je vis nettement les narines de la gosse, palpiter. Pourtant, Marie, n’osait rien dire, sans doute intimidée.
Désirait-elle se donner une contenance, en émettant parfois un petit rire. Mais ses légers gloussements étaient trop nerveux pour être naturels.
Nadia ne s’en préoccupa pas, elle se positionna sur le côté de la table et poursuivit un peu plus énergiquement. Ses mains enserraient maintenant la base des seins nus et dessinaient autour, des mouvements circulaires.
Marie dût soudain se sentir embarrassée, car elle tourna sa tête vers le côté opposé de l’endroit où se trouvait placée ma copine.

Je me reculai un peu, histoire de me dégourdir les jambes.
Quand je revins me poster devant la lucarne, quelques secondes plus tard, la pièce de l’autre côté était totalement silencieuse. Nadia était en train de verser de l’huile directement sur la poitrine de Marie. Une fois débarrassée du flacon, ma copine posa carrément ses mains sur les seins de la fille qui n’émit aucune protestation.
Alors que le lent massage sur la poitrine se faisait plus insistant, j’observai la jeune qui se tenait raide comme un piquet sur la table.
A un moment, ma copine brisa le silence et demanda à Marie si elle allait bien. L’autre inclina le menton et lui répondit ‘’oui’’ d’une petite voix.
Nadia fût-elle encouragée par cette réponse ? Toujours est-il qu’immédiatement après, ses doigts se mirent à titiller de temps en temps, les pointes déjà durcies.
Pas d’une manière franche mais sous couvert d’exercer son art. Je ne suis pas expert en la matière mais je doute que ce type de massage était très professionnel !
La preuve : ma bite gonflait sérieusement dans mon pantalon !
A force d’insister, Nadia parvint à ce que la gamine commence à s’agiter sur la table. Pour chaque contorsion, Nadia semblait répondre par des petits pincements de tétons entre ses doigts.

Quand ce drôle de traitement finît visiblement par faire de l’effet à la fille, Nadia ne se contenta plus de masser, elle entreprit de malaxer ouvertement les seins de la fille qui persistait à demeurer muette. J’étais stupéfait de voir les mains de ma copine, comprimer fortement, de temps à autre, la poitrine enduite d’huile. Regarder ses doigts insister sur les tétons, qui avaient presque doublés de volume, m’excitait au plus haut point.
Nadia avait raison : nous, les mecs, ont adorent mater deux nanas ensemble !
Ma copine s’éternisait pourtant la fille ne protestait toujours pas !
Cela dura de longues minutes.

« Au tour des jambes maintenant ! » : Annonça Nadia comme si, rien ne s’était passé.
Ma copine saisit énergiquement les pieds de Marie et les plaça de part et d’autre des accoudoirs baissés. La façon dont elle installa la fille, me permit de découvrir les poils blonds qui s’échappaient de chaque côté du minuscule string.
En effet, une petite épilation ne serait pas un luxe !
Un fois encore, ma copine répandit de l’huile sur Marie et entreprit de l'étendre le long de ses jambes. Nadia les massait lentement ; partant de la plante des pieds, ses mains remontaient peu à peu jusqu’aux genoux.
Après les genoux, elles glissèrent lentement sur le dessus des cuisses. Ma copine prit soin de les palper consciencieusement, rajoutant de temps en temps de l’huile. La fille était luisante comme un ver…
Puis, quand Nadia s’attaqua à l’intérieur des cuisses, je m’aperçus, au bout de quelques minutes, que ses mains s’égaraient parfois, très près du petit bout de tissu qui lui couvrait le sexe.
Amusé, je notai que les poils qui dépassaient, avaient fini par être complètement imprégnés d’huile.
Nadia se mit à frôler de plus en plus fréquemment les coutures du sous-vêtement. Je remarquai qu’à chaque fois qu’elles glissaient vers l’entrecuisse de la gamine, les mains de ma copine s’arrangeaient pour repousser progressivement les cuisses de Marie. Cette dernière, étonnamment docile, les écartait un peu plus à chaque fois ; si bien qu’au bout d’un moment, le bas de ses jambes finit par se retrouver dans le vide, de chaque côté de la table.
Elle avait maintenant, ses petites gambettes suffisamment ouvertes, pour que cela me permette de contempler son petit sexe bombé, à peine protégé par le minuscule string.
Sa position était totalement impudique, mais s’en rendait-elle réellement compte ?!

Nadia, en bonne professionnelle, prenait son travail à cœur. Je remarquais qu’à chaque effleurement de ses doigts, le long des coutures du string de la gamine, cette dernière se mettait à se tortiller sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche.
Le massage se fit plus direct : sans aucune retenue, les mains de Nadia y allaient franchement.

C’était incroyable, je bandais littéralement à m’en faire mal ! Mon sang battait contre mes tempes.
Je vis soudain ma copine, qui, tout en continuant à masser d’une main l’intérieur d’une cuisse, attraper de l’autre, le haut du string et le tirer vers le ventre de Marie. Aussitôt, le fin tissu s’enfonça dans la chatte et les deux nymphes recouvertes de poils blonds, apparurent à mes yeux.
Tout en maintenant le haut du sous-vêtement d’une main, Nadia saisit le flacon de l’autre et fit jaillir du bec verseur, un flux d’huile qui coula directement sur le devant du string. Ebahi, je regardai le liquide se répandre sur le sous-vêtement et s’écouler dans l’entrecuisse tandis qu’elle reposait la bouteille.
Ensuite, ma vicieuse (car s’en était une belle !), d’un geste tout à fait naturel, passa sa main libre sur le tissu, comme pour mieux s’en oindre les doigts.
Abandonnant le string qui resta coincé dans la chatte de la gamine, elle recommença à masser l’intérieur de ses cuisses.
Mais cette fois, plus aucune protection ne couvrait les lèvres intimes de la jeune fille. Ses nymphes mises à nu, la pauvre devait ressentir le contact direct des doigts de Nadia sur elles !

Ce spectacle m’était-il destiné ou Nadia m’avait-elle totalement oublié ?
En tous cas, je n’avais pas à m’en plaindre tandis que je me caressais lentement, après avoir sorti ma queue de mon pantalon.
De l’autre côté du vasistas, il y avait des signes qui ne trompaient pas. Les mains de la fille s’agrippaient maintenant aux accoudoirs. J’observais sa bouche qui s’entrouvrait parfois comme pour rechercher de l’air. Quand elle la refermait tout aussi vite, c’était sans doute pour réprimer un gémissement.
Je n’en pouvais plus ! Quand Nadia tourna sa tête vers moi et commença à accélérer le frottement de ses doigts, je mis à me branler comme un malade !
Quel spectacle excitant !
Heureusement, Marie avait encore la serviette posée sur ses yeux, sinon elle n’aurait pas manqué de remarquer le large sourire de prédatrice que Nadia m’adressait.

Pendant que les mains de Nadia s’activaient sur la gamine ; celle-ci, la bouche ouverte, gémissait sourdement, en haletant. Elle n’avait pu se contrôler plus longtemps.
Ma copine se contentait de fixer sa victime tandis que la fille gigotait maintenant sur la table. De temps en temps, ma vicieuse se permettait de jeter un regard dans ma direction, en souriant.
Elle semblait contente de m’offrir enfin, ma ‘’petite compensation’’. Quant à moi, j’étais au bord de l’explosion !
Celle-ci arriva bien avant celle de Marie…
Alors que je tentais, tant bien que mal, de réparer les dégâts faits sur mon pantalon (…), j’entendis la jeune fille pousser un cri, mais bizarrement faible, comme réprimé.
Curieux, je dirigerai mon regard vers le vasistas.
Trop tard !!!
Nadia était en train de quitter la pièce et j’entendis peu après, de l’eau couler du coin sanitaire. De loin, elle s’adressa à Marie qui, les jambes flageolantes, était en train de récupérer, tant bien que mal, ses affaires : « La prochaine fois, on fera aussi le maillot et un soin du visage. Mais pas avant de recevoir mes gants de massage. Je les attends. On me les a promis pour bientôt, mais avec les japonais… De toutes façons, c’est moi qui te recontacte. D’accord ? »
Comme la fille ne disait rien, Nadia insista et reposa sa question d’une voix forte, plus sèche.
L’autre lui répondit aussitôt d’une voix timide qu’elle avait compris : elle attendrait son appel.
Ressortant du cabinet de toilette, elle dit : « Bien, vas prendre une douche, maintenant. Dès que tu as terminé, je ferme le salon ».

Bah dis donc, pas aimable ma masseuse !
Aucun commentaire de sa part sur ce qui venait de se passer. Quant à la gamine, elle paraissait matée ou comme dépassée par les évènements. Sans doute n’osait-elle pas en parler. Timidement, la tête basse, les jambes flageolantes, elle rassembla ses affaires sans prononcer une parole.
Avant qu’elle ne referme la porte du cabine de bain, Nadia lui dit : « Je dois aller voir le proprio à côté. Quand tu as fini, claque simplement la porte. Je viendrai la fermer plus tard ».
Sur ce, elle sortit, laissant l’autre seule.
Une poignée de seconde plus tard, je vis entrer Nadia dans la remise, un large sourire aux lèvres. Mettant un doigt devant sa bouche, elle me fit signe de la suivre.
Evidemment, une fois chez moi, elle ne put que remarquer la large tâche blanchâtre qui souillait le devant de mon pantalon gris anthracite.
« Bah, mon cochon, on se branle maintenant ! » : Me balança-t-elle d’un ton hilare.
Avant que je lui réponde, elle me dit d’attendre que la gamine parte.

Dès qu’elle vit la voiture de Marie disparaître au fond de l’allée, elle voulut connaître immédiatement mes impressions. Etant donné l’état de mon pantalon, je ne pouvais quand même pas lui raconter que cette petite scène ne m’avait fait aucun effet ! Je fus bien obligé de reconnaître que j’avais été très émoustillé par son petit jeu. Bien que n’étant pas un habitué des salons de beauté, je supposais que, en général, les séances de massage ne se passaient pas de la sorte.
Ma répartie la fit rire aux éclats. Elle m’assura qu’en effet, Marie avait eu droit à un traitement de faveur. « Oh, pour l’instant, avec elle ? A peine un échauffement… » : Ajouta-t-elle en me faisant un clin d’œil.
Devant mon regard interrogateur, elle crût bon de m’expliquer que ce qu’elle m’avait permis d’espionner, n’était que les préliminaires : la première phase de son plan. Malgré mes questions pressantes, elle ne voulut pas rien me dire de plus. Elle se contenta de m’indiquer que pour le moment, elle n’avait pas besoin de mon aide ou plutôt, précisa-t-elle, de ma complicité.
De plus en plus intrigué, je ne pus, néanmoins, que rester sur ma faim.
Par contre, j’eus droit un lot de consolation qui valait son pesant d’or !
Pour les besoins de son plan, j’allais devoir la supporter plus souvent. En effet, elle me demanda si je ne voyais pas d’inconvénient à ce qu’elle s’installe chez moi. Officiellement, elle me louerait une chambre (?).
‘’D’inconvénient ?’’ : Oh, surtout pas, c’était mon vœu le plus cher et le but de mon investissement dans ce salon !!
Bien entendu, je me gardai bien de le lui avouer, me contentant de lui dire que cela me ferait vraiment plaisir. Mais devant un enthousiasme que je ne pouvais guère contenir, elle crut bon de me préciser que son emménagement chez moi, allait se faire en tenant compte des conditions qu’elle m’avait fixées.
Petit rappel à mon attention, histoire que je ne m’égare pas….

A dire vrai, je m’en foutais ! Le principal, c’était qu’elle s’installe ici, chez moi.
Au cours du dîner, je lui demandai à quel moment elle comptait appeler Marie. Une autre séance de massages en perspective me faisait déjà saliver…
J’eus droit à une douche froide !
« Oh, pas tout de suite ! Je dois, avant, la laisser mariner dans son jus. Je verrai selon sa réaction, une fois la phase deux achevée…
Evidemment, je ne pris même pas la peine de lui demander en quoi consistait sa phase 2… Je savais pertinemment que je n’obtiendrai aucune réponse de sa part.
Mais cette coquine avait aiguisé ma curiosité. Je me posai des tas de questions : que cherchait-elle à faire ? Pourquoi avait-elle besoin de moi dans cette histoire plus qu’étrange ? Et pour faire quoi, d’ailleurs ?!
Il me faudra patienter jusqu’à ce que Madame daigne m’en informer.

Je viens de me relire et je ne peux m’empêcher de revoir la petite Marie en train de gigoter sur la table de massage. Mais je suis un peu inquiet : que peut bien me réserver Nadia ?
Mais, malgré ma hâte de le savoir, je ne peux que patienter !
Paul











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