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J’avais été la perdante de la partie de cartes et mon gage était celui-là: « poser nue dans l’atelier du peintre ».
Voilà quelque chose qui depuis toujours me fait fantasmer : Etre nue, entourée de chevalets, d’hommes, de femmes qui dessinent consciencieusement, sans émotions, uniquement affairés à me transcrire fidèlement sur leurs toiles.
Toute seule, je ne crois pas que je serais passée à l’acte. D’autant qu’on entend dire que c’est un métier et que cela n’a rien d’amusant : Difficile et pénible de rester des heures comme cela sans bouger…
Souvent avec mon mari, nous jouons à des parties de cartes avec enjeux et divers gages comme celui-là. On apprend beaucoup des autres par les gages qu’ils proposent. C’est comme cela que j’ai découvert que mon mari aimait bien que je fasse la dominatrice.
Mais, pour le coup, je ne faisais pas la dominatrice mais bien la soumise, contrainte à se montrer nue dans l’atelier de peinture.
L’atelier était proche de chez nous. C’était à peine à quelques maisons et nous nous y sommes rendu à pieds. Dans la rue, je frissonnais, en petite culotte sous ma robe légère. Mais j’adore cela. Je m’imagine toute nue sur mes talons hauts. Le bout de mes seins frôle le tissu et les fait durcir. J’imagine qu’on pourrait les voir pointer sous ma robe et ça m’excite. Mon mari le sent, alors il me serre contre lui, je lui souris et je suis bien.
D’autant que, comme souvent, mon mari avait voulu cette fois-ci que je m’introduise un œuf vibrant dont il gardait la télécommande et il ne manquait pas de l’actionner, surtout lorsqu’il y avait des gens autour de nous. Mais de cela, j’ai l’habitude et je sais profiter du plaisir que me procure les vibrations sans trop le montrer. Sauf quelquefois où, pour ne pas gémir, je me mords la lèvre.
Peu de temps avant, nous avions été invités à une exposition des œuvres de peinture d’une artiste danoise que mon mari connaissait.
Elle avait une spécialité pour le nu artistique et un style un peu particulier si bien que ses réalisations avaient parfois de quoi choquer. Mais, c’était peut-être pour cette raison, qu’elle avait fini par connaître un certain succès.
C’est elle qui nous a accueilli à l’entrée de la salle d’exposition : une grande fille blonde avec des cheveux longs frisés : Un chemisier blanc uni, dans l’échancrure duquel on devinait l’émergence d’une poitrine généreuse. Elle portait une jupe courte et moulante en cuir noir, des bottes noires et des talons très hauts. Difficile de lui donner un âge ; une quarantaine d’années peut-être. Elle était très belle et sa façon de s’exprimer avec de petites fautes de français dans un accent nordique, ne faisait que lui donner plus de charme :
- Bonjour ! Comme je suis heureuse que vous êtes venus. Je craignais de ne pas vous voir ! Mais entrez donc mes chers amis français !
L’exposition rencontrait un succès certain à en juger par le nombre de personnes présentes. Les premières œuvres exposées étaient des dessins au fusain : de simples coups de crayons qui révélaient des nus comme on pouvait s’y attendre, mais des nus un peu osés.
Le premier dessin, c’étaient des fesses. De belles fesses d’une fille moitié-nue ficelée sur une poutre horizontale. Sa tenue était : talons hauts, porte-jarretelles et bas noirs, chemisier débraillé et pas de culotte. La fille était représentée de dos, attachée à la taille contre la poutre horizontale. Ses bras tendus en avant, la forçaient à tant se pencher en avant qu’on ne voyait d’elle pour l’essentiel que ses fesses, de très belles et opulentes fesses si tendues en arrière, qu’on devinait entre, tous ses trésors impudiques. Sur ses hanches, se plaquaient les attaches du porte-jarretelles qui tendaient sur ses cuisses des bas noirs et brillants. On ne voyait pas le visage de cette fille, mais c’était une brune aux cheveux noirs longs et frisés, exactement comme moi.
Le dessin suivant était celui d’un visage ; Le visage d’une brune encore, chevelure opulente, rouge à lèvre intense. Les traits de ce visage n’étaient pas clairement définis, mais c’était comme si je me regardais dans un miroir tant cette fille aurait pu être moi !
Sur le troisième dessin, c’était encore moi. C’est du moins ce dont j’étais convaincue et j’étais dessinée de face, seins nus.
Que de gène m’envahit alors : Tout ces gens dans cette pièce… Leurs regards semblaient se figer sur moi et je me sentais tant rougir que j’en avais presque trop chaud.
Je dois dire cependant que je me sentais aussi quelque part un peu flattée car ces représentations étaient vraiment réussies et la fille qui aurait put être moi, était plutôt charmante et terriblement sexy.
Le clou de l’exposition était un gigantesque dessin sur le mur représentant une jeune femme nue sous un arbre aux mains attachées en l’air à une grosse branche de l’arbre. Mais c’était une femme sans visage, seulement un flou, mais toujours des cheveux noirs comme les miens.
J’entendis derrière-moi l’artiste qui disait :
- Je n’ai pas fini. c’est le mythe de la princesse captive. Elle est prisonnière du Prince noir qui veut la fouetter, mais peut-être le Prince charmant la délivrera avant !
- Mais pourquoi vous l’exposez avant de l’avoir finie ?
- Voyez-vous, je mesure la qualité de ce que je fais au temps que les gens passent devant ! He bien, je peux vous le dire, celui-là prend du temps, et tant aux hommes qu’aux femmes. Peut-être même plus aux femmes !
Je n’ai pas encore rencontré la princesse et je la cherche. Ce pourrait-être n’importe quelle femme, vous peut-être ? Cela fait longtemps que vous êtes devant ! Vous hésitez : Prince charmant ou Prince noir ?
Sa question fut pour moi un peu troublante, et pour tout de suite me donner une contenance, je lui répondis, mais ce n’était là que la vérité :
- Je ne peux pas trancher ! Je prends les deux !
Elle répondit avec son accent nordique, hachant ses mots:
- Nous-autres femmes aimons être prise… Comment dites-vous en français ? « de manière chevalière » C’est cela ?
Je rectifiai immédiatement :
- Vous voulez dire « cavalière » !
Réalisant alors, avec un peu de honte que ce que je venais de dire était une façon d’acquiescer, je baissais les yeux et j’entendis avec la candeur que donnait cet accent nordique :
- Vous rougissez ! Comme cela vous allez bien !
Bien entendu, en quittant l’exposition de tableaux, j’avais le futur gage en tête : « poser nue dans un atelier d’artistes peintres ».
Nous avons joué la partie au Mistigri et, sans que j’aie eu besoin de tricher, j’ai fini la partie avec le valet de trèfle en main.
Mon mari téléphona immédiatement à une dénommée « Sylvia » qui n’était autre que l’artiste peintre danoise. Nous nous sommes rendu à pied à l’atelier car il n’était pas très loin.
Surtout c’était l’occasion d’un de nos jeux favoris : me faire marcher dans la rue avec un œuf vibrant à télécommande entre les jambes et je fus soumise plusieurs fois aux délicates stimulations parfois trop intenses pour je parvienne à me maîtriser totalement.
Je pensais avoir le temps de me débarrasser du dispositif avant d’entrer dans l’atelier du peintre : Passer discrètement ma main sous ma robe, écarter mon slip, faire sortir le jouet de mon vagin en le tirant par l’antenne et le jeter dans mon sac à main après l’avoir enveloppé dans un kleenex. J’avais l’habitude de le faire et je savais le faire vite et discrètement, mais ce ne fut pas possible cette fois-ci car Sylvia nous attendait debout devant sa porte.
Nous sommes retrouvés assis sur un canapé, face à une table basse. Un sol de carrelages blancs, de nombreux et grands miroirs sur les murs, au centre une estrade un peu surélevée, dessus un décors de théâtre représentant un genre de potence et tout autour de cette estrade des chevalets comme de partout. Par terre, entre autres bibelots, des vases de fleurs, des boules de verre et aussi des menottes, genre menottes de théâtre aux anneaux protégés de tissus roses. Les accessoires de l’artiste pour ses modèles, me dis-je.
J’ai pour habitude de toujours croiser les jambes lorsque je m’assieds. Mais, l’œuf dans mon vagin me gênait et, bien que mon mari paraissait l’avoir totalement oublier car il ne vibrait plus du tout, je croisais et décroisais les jambes comme un peu nerveuse.
C’est du moins ce que parut penser Sylvia, comme si elle voyait dans mon comportement quelque appréhension à l’idée de bientôt être toute nue sur l’estrade. Alors comme pour me rassurer, Sylvia vint s‘asseoir en face de moi et pris mes mains dans les siennes en disant :
- N’ayez crainte ! Vous êtes très belle !
Sylvia était très peu maquillée comme si sa naturelle beauté nordique rendait pour elle, cela inutile. Ses lèvres entrouvertes sur ses incisives blanches donnaient à sa bouche un air un peu puéril, Ses yeux étaient d’un magnifique bleu clair et limpide et dans l’échancrure de son chemisier, on devinait sa généreuse poitrine qu’aucun sous-vêtement ne semblait retenir. On ne pouvait que pardonner ses petites fautes de français qu’elle prononçait avec son accent nordique :
- Je suis très contente que vous êtes venus !
Puis, elle ajouta :
- Je vais faire du thé ! Voulez-vous ?
Elle se leva, alors d’un coup, avec une parfaite souplesse et je la vis s’éloigner dans une démarche légère d’une beauté féline ; image que renvoyait tous les miroirs de la pièce et qui accompagnait les claquements de ses talons sur le sol.
Je pensais profiter de cet instant pour retirer mon sextoy, mais je vis que mon mari avait la télécommande dans sa main et l’instant d’après le jouet vibrait intensément en moi, si fort que je renonçais à l’ôter de peur qu’on l’entende.
Sylvia réapparue avec un plateau dans les mains, sur lequel reposait son service à thé et elle vint à nouveau s’asseoir en face de nous. Je remarquai la finesse de ses doigts lorsqu’elle saisit la théière pour verser le liquide fumant dans les tasses.
Puis elle se leva, me prit une main qu’elle me fit lever en l’air et me fit lever à mon tour. Comme avec un certain professionnalisme, elle m’examina des pieds à la tête tout en me faisant tourner sur moi-même comme s’il était nécessaire de me considérer sous toutes les coutures avant d’arriver à la conclusion :
- Je crois, j’aurais grand plaisir à vous coucher sur la toile!
C’était dit avec tant de naïveté et d’innocence qu’on ne pensait à la corriger et la formulation « coucher sur la toile » dit avec son accent nordique avait simplement quelque chose de sympathique.
- Les toilettes sont là ! furent ensuite ses propos
Soulagement, j’allais enfin pouvoir me débarrasser du toy et j’acceptai immédiatement l’invitation.
En sortant des toilettes, je me sentis étrangement en parfaite forme. Encore toute chaude et humide, tant le toy m’avait fait effet et comme pleine d’un désir sexuel et lorsque j’entendis :
- Otez ! s’il vous plait ! votre robe !
Je le fis, obtempérant immédiatement et sans hésitation à la demande et ce n’est que lorsque la robe tomba à mes pieds comme un léger chiffon froissé que je réalisai que j’étais vraiment allée très vite en besogne :
- Je vous prie la culotte aussi !
Etait-ce réelle pudeur, ou bien pour ne pas me monter trop fille facile, mais là j’hésitais un peu. En fait, je me sentais tant émue que j’en étais totalement paralysée.
Sylvia se leva et alla se placer derrière un chevalet. Je la regardais faire et je ne bougeais pas. Mais, elle ne semblait pas douter un instant que je n’allais pas m’exécuter.
Un coup d’œil vers mon mari et ses yeux me disaient : « oui ». De mon côté, je savais bien pourquoi j’étais là et ma culotte tomba naturellement à mes pieds. J’étais à présent toute nue, perchée sur mes escarpins noirs aux talons très hauts qui, je le savais, me donnaient une certaine élégance. Finalement il ne me déplut pas de me monter ainsi quoique un peu émue et très troublée.
Mon mari porta sa main à la pochette de sa chemise, là où il cachait sa télécommande et je perçus le son de la vibration du toy dans mon sac à main. Je ne sais comment, mais, à cet instant, je sentis une sourde chaleur m’envahir du bas de mon dos jusqu’entre mes cuisses. J’étais toute trempée.
Mais, comme si mon émotion n’atteignait pas l’artiste, son visage s’éclaira alors d’un sourire franchement radieux. Elle ramassa par terre des ustensiles qui y traînaient et se dirigea vers moi. Les ustensiles étaient des menottes qu’elle présenta à mon poignet :
- Ceci est pour moi? - lui dis-je
- Oui ! Voue êtes la Princesse captive et vous êtes attachée ! Vous attendez le retour du Prince !
- Le prince charmant ou le Prince noir ?
- C’est celui que vous voulez ! Décidez ! Je ne sais représenter que les réelles émotions de mes modèles ! Vous voulez ?
- Les menottes sont réellement indispensables ?
- Comment vous voulez être la Princesse captive si n’êtes pas nue et attachée ?
Encore un coup d’oeil vers mon mari, il me paru rassurant et en guise de réponse, je tendis mes poignets, revoyant le dessin de cette fille nue sans visage, les mains attachées sous un arbre et naturellement les menottes vinrent enserrer l’un après l’autre, mes poignets en faisant de légers bruits de serrures qui se referment.
Ensuite, Sylvia me tira par mes mains attachées et me fit monter sur l’estrade, au milieu de la pièce. Elle fixa les menottes à ce qui ressemblait à une potence, si bien que je me retrouvais avec vaguement les bras en l’air, pendant sous la potence, dans la pose de la princesse captive :
- Bon alors ! Voilà votre pose : trois-quarts arrière, mais tourner-vous un peu plus ! Cela fait paraitres la taille plus fine et les fesses plus belles ! Il faut qu’on voit les seins aussi ! de côté ! Voilà ! Regardez vers moi mais ne cherchez pas à me regarder. Vous pouvez vous voir dans les miroirs. Soyez naturelle, soyez telle que vous vous ressentez et si vous le pouvez ne bougez pas trop !
Sylvia s’éloigna un peu et des projecteurs s’éclairèrent, me plaçant en pleine lumière au point que j’en fus un instant éblouie. Je vis tout de même l’artiste se placer derrière son chevalet et se mettre à dessiner. Assis au fond de la pièce, sur le canapé, je devinais que mon mari me regardait et je pensais que les nombreux miroirs de la pièce lui permettaient de me voir sous bien des angles et en pleine lumière.
J’entendis Sylvia dire :
- Vos seins ! Permettez-moi… Il faut les seins plus …
Elle vint vers moi et du bout de ses doigts fit ce qu’il fallait pour donner aux pointes de mes seins assez de dureté. Et, comme profitant de ce que je ne pouvais me défendre, elle insista jusqu’à m’arracher un petit gémissement. Elle en sourit et prononça un petit : « excusez-moi ».
L’artiste repris sa place derrière son chevalet et j’adoptais ce que je croyais être la pose voulue : l’air un peu piteuse et désemparée. Cela parut convenir. L’artiste commença à dessiner, sereinement et visiblement satisfaite d’elle même. Pour ma part je portais le regard en sa direction, mais sans chercher à la regarder comme elle me l’avait demandé et d’ailleurs je ne pouvais pas tant la lumière des projecteurs était intense.
Brusquement je réalisai alors que mon mari n’était plus là. Comme anticipant ma question Sylvia me dit :
- Votre mari est parti ! C’était nos conventions !
Je me senti d’un coup bien abandonnée et surtout bien piégée puisque j’étais attachée, sans possibilité de me défaire et sentant tout mon désarroi et comme pour en rajouter, Sylvia dit, d’un ton monocorde, sans même me regarder :
- Un ami viendra nous rejoindre !
Cela, je ne l’avais même pas imaginé et l’idée de me retrouver toute nue devant celui qu’elle venait d’appeler « un ami » brusquement me parut affreusement gênante. Mais elle ajouta :
- Il ne peint pas lui…
Ces mots elle les prononça en les accompagnant d’un petit sourire qui me fit frémir. Alors je lui répondis :
- Je devrai rester ainsi devant votre ami ?
Et elle me répondit, toujours d’une voix monocorde :
- Oui ! Bien sur !
Dans quel piège étais-je tombée ! Mon mari le savait-il ? Probablement et je l’appelais, en silence. L’artiste continuait à dessiner, paraissant ignorer totalement mes protestations, récriminations, menaces et j’essayais, aussi, supplications. Mais, c’était uniquement une question de principe et c’est peut-être pour cela que je n’ai pas pu me montrer convaincante.
J’étais surtout tellement éblouie par les projecteurs que je percevais pas tout de ce qui se passait autour de moi. Je me tus et je vis l’image que renvoyait de moi un des miroirs. C’étaient mes fesses et je me surpris à les trouver très belle. Sylvia l’avait-elle compris lorsque me dit :
- Avez-vous déjà été fessée ?
- Euh non !
- Vous avez l’air d’en douter !
Son visage s’éclaira comme si l’inspiration enfin en elle s’imposait :
- Comme vous êtes belle quand vous rougissez ! J’ai une idée : Vous êtes la princesse captive et vous avez été vilaine. Vous attendez attachée que le Prince noir vous donne la fessée.
La fessée ! Cela m’amusa un peu et je me forçai d’en rire, mais un peu plus que nécessaire, n’y croyant pas vraiment à cet instant et surtout pour cacher mon trouble. Sylvia, d’une voix sèche et toujours monocorde, mais peut-être jouait-elle, me dit :
- Vraiment, vous n’avez jamais été fessée ? Pourtant de belles fesses comme les vôtres…
Je ne disais rien et elle fit ajouta :
- Bon alors le prince noir ou le prince charmant ?
Vous hésitez ! Je vous comprends ! Avec le Prince noir on sait à quoi s ‘en tenir ! Mais avec le Prince charmant…
C’en était trop et je déclarais bien clairement et très sérieuse qu’en aucune façon, je n’envisageais de recevoir une fessée.
Mais je ne devais pas être assez convaincante pour être crédible car Sylvia ne m’écoutait même pas. Je la vis sortir son Smartphone.
J’en fus totalement stupéfaite. Je ne perçus que quelques mots, mais c’était assez pour me terroriser : Elle téléphonais « De belles fesses… …oui une fessée… ». J’avais beau crié que « non !», personne ne parut m’entendre. Puis, Sylvia me dit qu’on demandait une photo pour, disait-elle « juger sur pièce ».
Sylvie présenta alors mes fesses à son Smartphone. Je me retournai pour ne pas les montrer disant haut et fort que je ne voulais pas, mais encore d’une voix sèche et autoritaire, elle m’intima :
- Il veut voir les fesses ! Pas votre figure ! Tournez-vous ! Enfin !
Je ne savais que faire car en faisant face à l’appareil photos, bien entendu, je montrais mon visage et je n’avais aucune envie qu’un inconnu me voit ainsi toute nue. D’un autre côté, en tournant le dos, comme elle me le demandait, je montrerais mes fesses comme acceptant ainsi de les offrir.
Le résultat est que, cachant mon visage entre mes bras tendus, j’ai présenté au grès de mes hésitations, mes fesses mes seins, et mon visage et les bruits d’obturateur, qui me parurent exagérément sonores, s’actionnèrent à plusieurs reprises.
Réalisant alors qu’en tournant dans un sens et dans l’autre, je n’avais fait que me montrer autant de face que de dos et que de profil, j’optais alors pour la solution que je croyais la meilleure et je tournais franchement le dos au Smartphone.
Mais, comme je cachais encore mon visage entre mes bras tendu tant je sentais de honte m’envahir, je me courbais un peu trop et, en pratique, je tendais mes fesses en arrière comme pour les offrir et une claque y tomba dessus.
Je dois l’avouer, la fessée est quelque chose qui, de tous temps, m’a beaucoup troublée. Peut-être est-ce mon côté exhibitionniste. La fessée est un bon moyen de monter ses fesses sans qu’on puisse vous le reprocher. Plusieurs fois, traînant sur Internet, il m’était arrivé de saisir des images ou des vidéos d’infortunées innocentes subissant contre leur grès ce genre de traitement et je dois dire que je me mettais dans leurs peaux avec beaucoup d’émotion.
Je pensais : « serait-ce mon sort aujourd’hui » et je rejetais cette pensée mais pas assez et goûtant alors tout le plaisir de ma nudité je laissai aller ma sensualité et prenant une pose, on ne peut plus lascive, j’accentuais mon déhanchement pour bien présenter de belles fesses, tandis que d’un petit mouvement des épaules, je faisais se balancer mes seins.
L’artiste m’en félicita : « un corps parfait de femme » entendis-je et j’en fus flattée. Mais elle ajouta :
- Vous allez recevoir la fessée ! Vous savez, les hommes en rêvent, mais lorsque c’est le moment, ils n’osent plus ! Ils ont des principes ! Mais il suffit d’un peu insister et leurs principes, ils les oublient… C’est comme pour nous les filles, les hommes nus : On rêve d’en voir, puis quand il y en a un, on part en courant ! Pour ça c’est difficile en France de trouver des modèles d’homme nu ! Alors, leur demander en plus d’être en érection …
Me parler d’hommes nus en érection ! Etait-ce pour accentuer mon trouble ? C’est ce qui m’arrivais et l’entendre me transperçait d’une émotion qui venait, comme une douce chaleur se loger au bas de mes reins, sur mes fesses.
L’artiste se tut, s’appliquant un long moment sur son œuvre. Puis elle parlait à nouveau. C’était toujours sans me regarder et j’entendais des choses comme :
- Vraiment ! Vous n’avez jamais été fessée ? Jamais, vous n’avez eu la curiosité ! Moi, je ne déteste pas ! oui, au début ça fait un peu mal, mais après…Vous aimiez la balançoire quand vous étiez petite-fille ? Sûrement ! La fessée c’est un peu pareil ! En plus fort bien-sûr ! Cette sensation qui vous prend lorsque la balançoire redescend ! Comme vous avez de belles fesses ! Je ne comprends pas que jamais personne ne vous ai demandé…
Je ne pouvais répondre qu’une fois, avec mon mari, je l’avait posé comme gage, mais, mon mari n’avait pas osé me taper suffisamment fort et, en plus, cela nous avait terriblement excité l’un et l’autre si bien que quelques claques avaient suffit à nous mener à un rapport plus classique.
Je répondis alors par un grognement, mais c’était pour cacher l’émoi que tous ces mots faisaient naître en moi. L’artiste se tut, un moment comme pour mieux se concentrer sur son œuvre, puis elle ajouta rêveuse :
- Bien sûr ça fait un peu mal au début la fessée, ça cuit, mais ensuite, ça excite tellement… Mon ami est un spécialiste de la chose. Vous allez voir ! vous allez être envoûtée.
Etait-ce une coïncidence, mais à cet instant précis, j’entendis la porte grincée et je fus parcourue d’un étrange frisson. Comme si en s’ouvrant la porte avait laissé passé un simple courant d’air qui en frôlant le bout de mes seins suffisait à les faire se dresser. Je n’essayais même pas de protester, me contentant de gémissements. Ce que je ressentais n’était pas qu’une crainte, c’était surtout une émotion qui me transperçait et communiquait une chaleur au bas de mon ventre et au creux de mes reins et je serrais les cuisses comme pour mieux la garder en moi. J’entendis :
- Monsieur vient d’arriver ! Comme vous rougissez ! Cela vous va bien !
Je ne pouvais plus tenir la pose. Je m’agitais sous mes liens, me retournant, cherchant anxieuse celui qui était entré dans l’atelier. C’était une présence, une odeur peut-être, un parfum que je ne connaissait pas, mais tellement pénétrant. Il était quelque part dans la pièce, peut-être dans la zone d’ombre, derrière ces projecteurs braqués sur moi qui m’éblouissaient et m’empêchaient de le voir.
L’artiste ne pensait qu’à son œuvre. Elle disait :
- Regarder vers moi…Je ne vois pas bien vos seins…A voilà…En fait ils sont plus gros que cela… ils ont grossis ?
C’était un peu vrai et la sourde chaleur à présent envahissait ma poitrine autant que mes fesses que je voyais rougir dans un des miroirs. A cet instant elles me parurent immenses comme deux globes obsédants où le désir se logeait. Ces fesses là, je voulais les offrir, qu’on les prenne, que ce soit fort, que ce soit intense et tant pis si c’était trop.
Mon cœur battait si fort. Je m’agitais encore sur place, tirant sur mes menottes. J’étais comme une tigresse prise au piège. Je croyais entendre les pas d’un homme qui s’approchait. Des pas qui dans ma tête résonnaient étrangement, des pas de ce que je craignais autant que je le désirais.
Mais, de crainte j’en pleurais. Je me redressais un peu et à bout de souffle totalement éperdue. Comme malgré moi, mes fesses se tendirent en arrière comme pour mieux s’offrir à l’inconnu. Et tant pis, si on voyait de moi bien plus que j’aurais voulu en montrer. Il est des hontes qui vous transpercent, mais qui vous ravissent.
Je m’entendis dire : « Oh ! Oui ». J’attendais quelque chose, le fessier impudique offert alors à outrance. Je ne voulais pas me retourner. Je ne voulais pas qu’on voit mon visage et je me cachais derrière mes cheveux.
J’entendis de petits grincements. C’était les clés des menottes. On me libérait. Je me retournais un peu penaude. Sylvia riait, elle disait :
- Comme vous êtes formidable !
Je n’ai rien osé dire. Je voyais trouble parce que j’avais les yeux remplis de larmes et la lumière des projecteurs était devenue des traces d’étoiles. Je distinguais à peine qu’on me tendait ma robe, et Sylvia m’aida à l’enfiler. Puis me prenant par le bras elle me dit :
- Venez voir ! Je crois que j’ai réussi la princesse captive !
C’était vrai. La princesse, dans son expression, son corps dénudé teinté de désirs, ses yeux immenses et brillants, était superbe et c’était moi.
J’eu un peu de mal à retrouver mes esprits et plus tard, lorsque que, quittant l’atelier, Sylvia voulut me faire une petite bise, je lui répondis en faisant de même. Je l’ai même entendu dire: « Une autre fois peut-être ? », et je lui ai répondu par un sourire qui voulait dire « Oui ! ».
De retour chez moi, j’étais seule, mon mari n’était pas là. Je suis allée prendre une douche. J’en avais bien besoin tant j’avais eu chaud. Puis je ne me suis pas rhabillée et je me suis étendu sur le lit, à plat ventre, fesses nues offertes.
J’ai attendu que mon mari revienne. Il s’est assis à côté de moi et je lui ai fait comprendre qu’il m’avait laissée toute seule et qu’il devrait se faire pardonner.
Mes yeux se sont fermés et l’image qui m’est venue en tête était celle de Sylvia derrière son chevalet : ses yeux clairs, ses lèvres fines, ses seins dans son décolleté, ses doigts fin et élégants qui s’appliquait sur son œuvre, sur moi : la Princesse captive qui attendait son châtiment. J’entendais encore ces mots qu’elle prononçait avec son accent nordique : « la fessée… ».
Mes fesses offertes, je ne pensais plus qu’à elles, à la fessée qu’on leurs avait promise, mais ce ne furent à cet instant que des caresses et je m’en contentais.
Alors je me suis retournée. Mon mari est venu poser sa tête entre mes cuisses et je les ai un peu écartées. Puis, de ses lèvres et de sa langue, il a fait ce qu’il fallait pour que je jouisse et l’orgasme est venu très vite.
J’ai appris par la suite que le tableau « la princesse captive » de Sylvia avait énormément de succès. On y passe beaucoup de temps devant. Certains disent même qu’elle a ce qui manque à la Joconde.
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