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J’étais assigné à résidence en attendant de passer au tribunal. Seul chez-moi, le temps paraissait s’éterniser et si ce n’était le support de quelques boissons alcoolisées, il y aurait eu belle lurette que j’aurais mis fin à cette vie monotone. Ma dernière visite au tribunal, c’était pour mon divorce.
Un de ces jours d’ennui, le facteur avait amené un colis. ça venait du Mexique et c’était adressé par un dénommé : « Jennifer ». Je dis un dénommé, car je connaissais un Jennifer. C’était un travesti. Un mexicain que j’avais recueilli quand j’étais médecin dans un hôpital au sud de Los Angeles : une hépatite C, bien évoluée, sans grande chance de survie à court terme. C’était le début des antiviraux efficaces et j’avais fait le nécessaire pour que le labo lui en fournisse. Le mexicain n’avait pas les moyens de payer ça, et comme non-citoyen américain, il risquait d’être rapidement renvoyé chez-lui et d’y finir son existence. Puis, son état s’était bien amélioré et, mieux encore, je lui avais trouvé un boulot à l’hôpital : il faisait le jardin.
Il m’était resté très reconnaissant et souvent, lorsque de garde, je passais la nuit à l’hôpital, il venait me tenir compagnie. Il ne parlait pas trop le Français, mais je comprenais très bien son américain. Il est arrivé qu’il me propose ses services, mais je lui avais expliqué que ce n’était pas du tout mon truc et il en avait été très déçu. Presque au bord des larmes il avait dit : « Parce que je ne suis pas une femme, seulement un travelo, ça se voit tant que ça ».
Je lui avais répondu par quelques bons mots qui se voulaient rassurants, mais il avait insisté, me disant qu’il avait la solution : un breuvage à base d’écorce de cactus et de pierre de lune, disait-il, un truc que lui avait donné un vieil indien, chez lui, au Mexique. Une potion qui changeait le sexe des lézards, disait-il. Il assortissait ses discours de mots savant, qu’il avait probablement trouvés sur Internet : Disparition de l’Y, duplication de l’X, autophagie, caractères sexuels secondaires, différentiation, etc.
Bref, la potion magique à transformer le lézard mâle en lézard femelle en un tour de magie, et tellement bien que le contrepoison marchait aussi dans l’autre sens et transformait la femelle en mâle.
Comme je voyais bien où il voulait en venir, je lui avais fortement déconseiller d’essayer, parce qu’il y avait bien peu de chance que ça marche et, à la place, je lui avais prescrit un cocktail hormonal femelle pour qu’il puisse avoir une apparence féminine ; au moins suffisante pour ses petits compléments de salaire.
En ouvrant le colis, j’appris que Jennifer était mort. Il y avait là une lettre qui disait dans un mélange d’espagnol, de français et d’américain:
- Hi ! Toubib !
Si tu lis ça, c’est sûrement que je suis mort : trop de mélanges hormonaux, ou le foie qui est reparti, ou alors trop d’extraits de cactus qui ont fini par m’empoisonner. Mais, il faut que tu sache, ça marche, j’ai essayé.
La suite était le récit d’une prétendue transformation en femme. Comme je ne croyais pas un mot de son histoire, je lisais rapidement entre les lignes :
Ca se dilue dans du vin ou de la bière et ça rend bonnes les bières américaines…Je me suis réveillée le lendemain comme une ados de quatorze ans…plus du tout de bite…vierge, tu te rends compte, moi vierge…une semaine après…un cul … et des seins…puis une femme mûre…des gros seins…je n’ai pas de photos…
Evidement pensais-je, en remettant la lettre dans son enveloppe.
On sonnait à la porte. C’était encore le facteur. Cette fois-ci, il amenait un recommandé AR. C’était ma convocation au tribunal la semaine prochaine. Bien triste retour à la réalité. J’étais convoqué pour atteinte aux bonnes mœurs, sexualité imposée, bref… Attentat à la pudeur, comme on disait autrefois.
Tout ça parce que cet été, j’avais jardiné à poil. J’adore me balader à poil chez moi et comme j’avais forcé sur le Viagra, évidemment pas pour jardiner, la voisine m’a surpris, plutôt en forme.
Bravant l’obligation à résidence, le soir, je suis allé au restaurant. J’ai pris du champagne et j’ai bu du vin, assez pour ne plus penser à mon recommandé AR. Si bien, qu’en rentrant chez moi, j’ai, en ouvrant la porte, renversé le colis du mexicain et il en est tombé une boîte.
Une boîte qui contenait quelques ampoules marquées de signes cabalistiques et de dessins évoquant assez précisément des organes génitaux mâles ou femelles. J’ai immédiatement pensé : « Les potions magiques du mexicain ! Pauvre Jennifer ! Enfin il paraît que ça rend buvables les bières américaines ».
Justement, pour me désaltérer, j’ai eu envie d’une bière. Puis une autre et un peu ivre, j’ai versé dedans une ampoule sur laquelle figurait le dessin d’un sexe féminin. Il faisait encore chaud, malgré l’heure avancée, et cette bière-là, effectivement bien meilleure, je suis allé la siroter dehors, sur ma terrasse, dans la tenue où j’étais, autrement dit totalement nu.
La lune était radieuse, énorme, parfaitement ronde et distribuait pas mal de lumière. Je suis resté quelques instants à rêvasser sur mon transat, puis, était-ce l’effet de trop d’alcool, je me suis endormi.
Je ne sais combien de temps j ‘ai dormi, mais je me suis réveillé en grelottant. La lune avait disparue, ou je ne la voyais plus. Le froid de la nuit était tombé. Je me suis blotti au fond de mon lit et vite réchauffé, puis je me suis endormi à nouveau.
Mais la suite fut une série de cauchemars : La faute à Jennifer. Je rêvais qu’en posant mes mains sur ma poitrine, je la trouvais toute molle, puis je regardais, il y poussait des seins. Le pire fut : « Je ne bande pas ! ». Pour me rassurer, j’envisageais de procéder à une stimulation manuelle de l’organe. Ma main glissa sur mes poils pubiens qui me parurent bien plus doux qu’habituellement et dessous, je ne trouvais plus rien, ou presque, seulement un petit relief et une fente chaude et humide.
Quels horribles cauchemars ! Et je traînais encore quelques instants au lit jusqu’au matin, pensant : « J’en ai vraiment trop pris hier-soir ! » et « quel con ce Jennifer ! ».
A mon réveil, je fus pris d’une envie soudaine et impérieuse d’uriner, la bière pensais-je. Je me suis rué vers le WC, je me suis assis sur la cuvette et ce n’est que lorsque j’en ai eu fini que j’ai réalisé que je venais de faire pipi comme une fille.
Un peu vaseux, je me suis traîné jusqu’à la salle de bain pour y prendre un peu d’eau et là, le cauchemar a continué : l’image que me renvoyait le miroir au dessus du lavabo était celle d’une fille, une fille d’une vingtaine d’années ou peut être plus, je ne savais pas : des seins bien ronds, une belle pilosité pubienne, plus qu’abondante.
Je me penchais alors en avant, complètement abasourdi, cherchant du regard mon sexe, mon pénis, mes testicules: plus rien. A la place, une vulve. Je la touchais de chacune de mes deux mains, des mains aux doigts longs et fins. J’écartais les lèvres de cette vulve et je découvrais dessous des petites lèvres humides et en haut un petit bouton que je touchais du bout de mon index et j’en fus parcouru d’un éclair de bien-être. Puis, une fine membrane empêchait d’aller plus loin plus: j’étais une fille, une fille vierge.
Il me revint en tête la lettre du mexicain. J’étais terrorisé et ne pensais plus qu’à une chose : Sa lettre ! Vite retrouver la lettre de Jennifer! Le colis était là juste derrière la porte d’entrée. La lettre était encore dedans et cette fois-ci je la lus en détail.
J’appris que le mexicain avait connu un peu la même aventure : une nuit étrange, des cauchemars et le réveil en ados comme une fille, mais qui a vieillie très vite, qui est vite devenue une femme d’une cinquantaine d’années. Mais, il était content du résultat. Il parlait de ses fesses, ses belles et grosses fesses de femme, de ses seins un peu mous et tombants, mais pour lui, c’était bien plus beau que les petits trucs que la progestérone, que je lui avais prescrite, lui avait fait pousser.
Je poursuivis la lecture : Jennifer parlais de la lune. Il écrivait qu’il avait changé de sexe grâce à la lune. La lune qui gère le sexe des enfants. Ici aussi, il y a des gens qui croient cela, mais de la à le changer… Et puis les indiens attribuent beaucoup de pouvoirs à la lune.
Voilà ce qu’expliquait Jennifer :
La pleine lune : une seule heure en pleine lune et si tu as absorbé la potion du vieil indien, un dialogue s’instaure entre ton corps et la lune et la lune te transforme comme tu veux : en homme, en femme, en ce que tu veux…
Je passais un peu vite à la suite parce que, là les élucubrations de Jennifer devenaient peu crédibles.
Puis Jennifer disait qu’il avait vieilli, il avait vieilli très vite. En un rien de temps, son corps était passé de celui d’une femme de cinquante ans à celui d’une femme de soixante-dix ans.
Le vieil indien, juste avant de mourir lui avait donné la solution : redevenir un homme. Prendre une ampoule du lot virilisant, un soir de pleine lune et s’exposer au moins une heure à son rayonnement, mais attention surtout pas de soleil.
Mais Jennifer ne voulait pas redevenir un homme. Jennifer était devenue une très vieille femme. Il marchait courbée en deux. Il était perclus d’arthrose et autres maux de la vieillesse, mais en aucun cas ne voulut redevenir un homme.
La lettre se terminait par :
Voilà Toubib ! Mon histoire ! Tu trouveras les ampoules dans ce colis. Ce sera les dernières parce que les autres, je les ai détruites ou je les ai avalées. C’est pour tes clients qui sont comme moi. Un conseil, n’essaye pas sur toi ; ça marche. Tu sais la médecine indienne est bien plus forte que la tienne.
Voilà Toubib, j’en ai fini ; j’ai envie de « mourir en femme » comme on dit.
Adieux ! Toubib ! Et, merci pour tout !
Jennifer
En reposant la lettre sur le colis, brusquement tout pour moi devenait clair : La vie de Jennifer, Sa vie de travesti puis de femme. En prenant le traitement hormonal que je lui avais prescrit, il a vécu chargé en hormone comme une femme, de la puberté à la ménopause et lorsqu’il s’est transformé en femme, il s ‘est vite retrouvé en femme âgée.
En pensant cela, je m’apercevais que je commençais à croire son histoire. Ce qui, en tous cas, était vrai, c’est que moi, j’étais devenue une femme. Je repensais aux propos de Jennifer : « te transforme en ce que tu veux…». Pourtant, je n ‘ai jamais voulu être une femme. Encore qu’en y réfléchissant bien, il m’est arrivé de rêver, en faisant l’amour que…
Il y avait donc une solution : L’autre ampoule, celle marquée d’un sexe masculin. Il était écrit dans la lettre : « surtout pas de soleil ». Un problème de vieillissement prématuré pensais-je. Restait donc à attendre ce soir la pleine lune.
Finalement, l’idée de passer une journée en femme ne me contrariait pas outre mesure et je me suis même dis que j’aurais sûrement des choses à apprendre. Je revenais dans ma salle de bain et levant les yeux, je me vis dans le miroir.
C’était une belle jeune fille brune: Des beaux seins hauts et fermes, des aréoles larges et bien sombres, une taille fine, une pilosité pubienne, un peu abondante, mais je me suis dit qu’on pouvait remédier à cela facilement et je me retournais pour voir mon autre face : quel beau cul ! Rien à voir avec le petit cul que j’avais la veille. Je me retournais à nouveau et je me surpris à me sourire dans le miroir. Je pensais au tribunal, au procès pour exhibitionnisme qui m’attendais et je me suis dit que peut-être en étant femme…
Non ! Il n’en était pas question et ce soir… Je voulais redevenir homme dès ce soir. Presque à mon insu, ma main est venu se posée sur ma vulve et en écartant les lèvres, mon index est venu se poser pour la deuxième fois sur un petit bouton :
Quelle sensation étrange, une excitation exquise, une chaleur qui remontait dans mon ventre, puis l’envie d’aller plus loin, plus profond et mon doigt qui butait sur quelque chose : j’étais vierge.
Une pensée horrible me vint alors en tête : Comment vais-je passer ma journée, je n’ai rien à me mettre ! Je n’ai pas d’habits, pas de chaussures! Je n’ai pas de chaussures du tout, que des grosses godasses de mecs.
Je me suis habillée comme j’ai pu et je suis allée acheter des fringues, des sous-vêtements sexy et des chaussures, un sac à main aussi. Bien sur il y en eut pour cher et la carte de crédit quoique « platinium » était au nom de Monsieur. Une seule fois, j’ai eu droit à une réflexion qui m’a parue particulièrement stupide et que je n’ai donc pas relevé.
De retour chez-moi, je goûtais pour la première fois de ma vie, ce bonheur féminin à passer de nouveaux habits :
Des sous vêtements, d’abord : Ainsi, mon corps était tout simplement magnifique, terriblement sexy. J’avais tout acheté des attributs féminins : le porte-jarretelles, le string, le soutien-gorge push-up et comme cela m’allait bien et quelle belle femme je découvrais. J’avais, par moment, du mal à me résoudre que c’était moi.
Je découvrais, par contre, que l’on fait porter aux femmes des choses qui sont parfois insupportables. Par exemple : le string porte-jarretelles. Voilà qui est très beau, surtout lorsque, et c’était mon cas, on est doté d’un beau cul. Mais, ce qu’on peut être mal la dedans : ça tire, ça pince, et cette ficelle crasseuse qui vous rentre dedans et frotte entre vos fesses : quelle horreur. Pour ma part, je ne le supportais pas et je suis restée à la culotte.
Des habits ensuite : Jupes courtes, collants ; j’aimais bien les leggings bien moulant, surtout sur mon beau cul…
Je me trouvais ravissante mais il me fallait le regard des autres. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans la rue dans une des tenues très seyantes que je venais d’acheter.
C’était un chemisier échancré, une jupe noire très courte sur des bas noirs et des tallons hauts. Et je marchais ainsi dans la rue, faisant claquer mes tallons. Beaucoup me regardaient, des hommes, mais des femmes aussi. J’étais parfaitement à l’aise sur mes talons pourtant très hauts. À croire que marcher sur ces dispositifs est pour les femmes quelque chose d’innée.
J’ai eu un peu faim et je me suis arrêtée à la terrasse d’une pâtisserie, manger un gâteau et boire une tasse de thé. Je dois dire qu’il ne me déplut pas de voir des regards se poser sur mes jambes croisées que révélait ma courte jupe. Croiser les jambes : voilà quelque chose que je ne faisais jamais. Je comprenais à présent pourquoi les femmes le font.
J’allais finir ma journée de femme et je me surpris à penser : « déjà ». C’est un peu à contrecœur, que je suis allée chercher ma bière et j’allais y verser mon ampoule virilisante. Dehors la lune était immense, mais passer une heure toute nue dessous, brusquement ne me disait plus rien du tout. Alors il est des gestes que l’on fait sans le vouloir, tout en le voulant : des actes manqués. Et moi, en regardant la lune, j’ai lâché mon ampoule qui est venue se casser sur le sol. Laissant au destin le choix du moment, je remettais la transformation au lendemain.
Le lendemain matin, en me regardant dans la glace, je prenais deux résolutions immédiates : le coiffeur et l’esthéticienne.
Chez le coiffeur, j’ai eu droit à : « Mais qu’est ce que vous avez fait de vos cheveux, mais pourquoi vous les avez coupé si courts, c’est dommage, comme ils sont beaux vos cheveux bouclés…
Bon…J’ai trouvé une excuse du genre : « je rentre d’un safari en Afrique » et on a fait une coupe au carré en attendant que ça repousse.
Idem chez l’esthéticienne : « Mais pourquoi vous avez coupé vos ongles aussi courts ». Même excuse et on a mis des faux ongles longs et rouges sombres.
Il ne me manquais qu’une chose : un collier et des bagues peut-être, et je me suis arrêtée à la bijouterie.
J’ai ainsi passé ma deuxième journée de femme épanouie. De retour chez moi, j’ai pris un bain. J’étais bien toute nue dans mon bain moussant. Une chose cependant me chagrinait : J’étais vierge.
Je n’ignorais pas comment font les femmes pour se débarrasser de ce détail : une bite. Mais, je n’éprouvais pour cela aucune attirance. En fait j’étais devenue femme, mais je n’éprouvais aucune attirance pour les hommes. J’avais gardé mon attirance pour les femmes et l’idée de perdre ma virginité avec un homme m’était intolérable.
Par contre, j’étais médecin et j’optais alors pour une solution chirurgicale : Un coup d’anesthésique, un scalpel et voilà.
Ce fut tout de même douloureux, mais ça ne dura pas très longtemps. ça a saigné un peu aussi, mais après que de bonheur : Enfoncer un doigt en soi, puis mettre ce doigt en crochet pour venir l’appuyer sous le clitoris, rentrer le doigt dedans à nouveau, accélérer le rythme, rentrer deux doigts et frotter encore, prendre un sein dans sa main, prendre son mamelon, le serrer, le pincer, à se faire mal, s’entendre gémir, puis sentir comme une vague qui vous emporte, des frissons dans les fesses, écarter les jambes, puis l’extase puis l’envie de continuer encore, longtemps. Dehors, la lune pouvait attendre et je m’endormis jusqu’au lendemain.
Le lendemain du troisième jour, encore devant le miroir : Quel corps magnifique. Il fallait veiller à le maintenir, donc faire du sport. J’avais trouvé une publicité dans ma boîte aux lettres et je me suis inscrite à un club de gym.
On s’agitait beaucoup entre femmes, Mais le meilleur moment, c’était après l’exercice, la douche. Parce qu’entre femmes, nous n’avions pas de gène à nous dévêtir, et contempler en toutes libertés tous ces corps féminins était pour moi, un pur bonheur. Pour ce qui me concerne, je ne manquais pas non-plus de m’exhiber copieusement entièrement nue et, je le savais, certaines m’admiraient beaucoup, voire me jalousaient un peu. Je réalisais que j’étais en fait une lesbienne.
Quelques jours passèrent ainsi, comme quelques jours de vacances, mais la pleine lune passa aussi et il me fallu remettre au prochain cycle lunaire ma transformation en mâle. Entre temps restait ma convocation au tribunal.
Je dus présenter maintes fois ma carte d’identité et beaucoup tiquèrent un peu, mais comme la photos datait de quand j’étais jeune et comme j’avais pris soin de me viriliser un peu : pas de maquillage, cheveux coiffés en mec, avec une raie, on ne me demanda pas plus. Bien-sur, j’avais mis un pantalon, mais je n’en avais à ma taille, que d’assez moulant, qui montrait bien que je n’avais rien à exhiber entre les jambes. Au total, j’avais l’air d’un travesti et cela ne me plaisait pas outre mesure.
J’ai un peu attendu devant le bureau du juge, puis on me fit entrer. La voisine était déjà là, debout face à lui. Je me suis mis à côté d’elle, debout moi-aussi. Et si moi, j’avais l’air d’un travelo, elle ne ressemblait à rien du tout. Finalement, c’était une fille assez jeune, des traits fins, de beaux yeux clairs, mais des cheveux trop courts et raides, un tee-shirt ordinaire et des chaussures basses. Heureusement un petit short sur des bas lisses et de belles jambes fines la mettaient un peu en valeur.
Le juge la fit parler et elle déclara, en se tournant vers moi, qu’elle s’était probablement trompée. Bien entendu, je ne fis rien pour l’en détromper, me contentant de baisser les yeux, en vilaine fautive et cela suffit à attendrir le juge accusateur. Je me suis même surprise à rougir, en avouant qu’effectivement j’étais, mais involontairement, nue.
Lorsqu’on nous demanda de nous asseoir, je le fis en croissant puis décroisant les jambes, mettant ainsi bien en valeur, mes genoux serrés l’un contre l’autre en jeune fille sage.
Puis, le juge, qui ne manquait pas de me dévorer des yeux, s’emportant, hurlant à la voisine, mais peut-être pensait-il à lui : « comment pouvez-vous parler d’érection.. ». Pendant ce temps, moi, je pleurais dans mes mains.
La séance s’est finie. J’ai reconnu avoir commis une faute et je m’en suis excusée en précisant que je n’étais animée d’aucune intention malsaine. La voisine en a rajouté en disant presque qu’elle s ‘excusait de m’avoir surprise et je crois que j’ai été acquittée au bénéfice du doute.
Je connu, dans les jours qui suivirent une période difficile. Cela commença par des douleurs abdominales qui irradiaient dans le dos, puis des taches de sang dans le lit et dans ma culotte. Il n’était pas nécessaire d’être expert en gynécologie pour faire le diagnostic : j’avais mes règles.
Paradoxalement cela me rassura quant à ma condition féminine et lorsque ce fut fini, pour confirmer cela, je fis un caryotype. La réponse fut claire : X/X : femelle. Et quand d’un air interrogateur on me rendit le résultat, je déclarai : c’est pour le club de sport.
Restait à comprendre les vertus du breuvage de l’indien. J’ai fais analyser une ampoule par un laboratoire spécialisé. La réponse fut moins claire : Ce n’était pas une solution, mais une suspension alcoolique de poudre de pierre de lune et d’autres particules. Des particules ressemblants à des polymères de noyaux aromatiques comme on en connaît, mais où des carbones était remplacé par de la silice. Un produit potentiellement dangereux m’a dit le chimiste : « J’ai injecté quelques rats, ils sont tous morts ! Ce qui est surprenant c’est que le silicium va tout de suite dans la peau, puis disparait : incompréhensible ! ». Un produit présent dans certains impacts de météorites mais chimiquement beaucoup trop complexe pour n’être que cela :
- Ou l’avez-vous trouvé ?
Evasivement, je répondais : « au Mexique »
Les relations avec la voisine s’étaient fortement améliorées. Pour autant, je n’avais pas cessé de me balader nue dans mon jardin, mais, apparemment, depuis que j’étais femme, cela ne dérangeait plus personne. Mieux encore, nous avions sympathisé. C’était un matin où je partais faire mon jogging. Elle sortait de chez elle juste à ce moment là, en tenue de jogging également et elle est venue me dire : « Nous allons courir ensemble ? »
Elle courait vite et elle avait bien plus de souffle que moi. Elle paraissait par moment, inépuisable, surtout en côte, où j’avais du mal à la suivre et je me retrouvais systématiquement derrière son joli petit cul, qui s’agitait.
Et comme je ne me privais pas de le regarder, elle se retournait en me souriant. J’aimais bien ses yeux clairs et ses lèvres fines. Un jour je lui ai dit et cela l’a faite rougir. Elle n’en était qu’encore plus charmante.
Il m’est arrivé d’avoir envie de l ‘embrasser. C’était une fois chez elle. Nous prenions une tasse de thé et pris de je ne sais quelle impulsion, je me suis approchée de ses lèvres. Elle n’a pas bougé, seulement baissé un peu les yeux, mais je ne suis arrêté là. Il aurait fallu que je lui dise tout ce que j’étais et je ne voulais pas casser ce qu’il y avait entre nous, ce mélange d’amitié, de complicité. J’avais peur que cela casse tout.
Puis, un jour, un soir, elle est venue chez-moi. Ses yeux étaient immenses et pleins de larmes. Comprenant qu’elle avait un problème, je l’ai prise par la main en la priant d’entrer. Elle ne s’assit pas. Elle regardait ses pieds en disant, d’une voie monotone, comme un discourt appris et parsemé de sanglots :
- Je vais me faire opérer ! Je ne me sens pas une femme, je veux être un homme … j’avais cru voir un homme nu dans le jardin à côté…ça m’a énervé, je n’aime pas les hommes. Je ne vous reverrais probablement jamais, parce que vous m’en voudrez de ce que je vous dis et je le regrette…Parce que…je vous aime.
Elle allait s’enfuir en courant, mais je m’interposais. Dehors la lune était ronde et brillante :
- Non, j’ai mieux que la chirurgie !
- Que voulez-vous dire,
- Ne me demandez pas ! Vous ne me croiriez pas ! Ecoutez-moi seulement et faites ce que je vous dit ! OK ?
- Heu, Oui !
- Vous aimez la bière ?
- Heu, sans plus !
- Martini blanc, alors ! Et déshabillez-vous !
Elle me regardait incrédule :
- Déshabillez-vous ! Vous dis-je et ne posez pas de question ! Je vais vous servir votre Martini!
Elle devenait vraiment incrédule, mais elle s’exécuta. Je la vis porter les mains à son tee-shirt et l’enlever, ôter son pantalon, ses chaussures sans talons et ses chaussettes. Puis elle se planta devant moi dans des sous-vêtement pas vraiment sexy, plutôt genre petite-fille :
- Heu, enlevez tout !
- Mais, vous savez, je n’ai pas grand chose à montrer !
- Ne pensez pas à ça ! Dites-moi simplement : vous voulez être un homme ! Vous êtes sûr ? Il y a longtemps que vous y pensez ?
Elle me répondit qu’elle y pensait depuis toujours, qu’elle avait vu une ribambelle de psychiatres et de chirurgiens… « Alors venez » lui dis-je « nous allons siroter ces verres dehors ! » et je ne la laissais pas me répondre qu’il faisait froid ou autre.
Elle vida son Martini blanc presque d’un trait et si jusque là, elle m’avait parue affreusement tourmentée, elle sembla brutalement très sereine, comme parfaitement détendue et je vis ses yeux ronds qui riaient sous la lune, puis elle les ferma. Elle semblait parcourue d’un bonheur intense puis elle s’endormit.
Une heure passa et comme elle commençait à grelotter, je la ramenais dans mon lit, la couvrait un peu et, ne sachant que faire de plus, je m’allongeais à côté d’elle.
Elle paraissait animée de mouvements, mais elle dormait profondément et ce que je percevais comme des mouvements était son corps qui se transformait.
Ses petits seins disparurent en premier puis tout son corps s’épaissit, ses mains fines se sont élargies, sa taille augmentait, ses épaules s’élargissaient et sa peau se couvrait de quelques poils, mais c’était doux. Je regardais, par curiosité entre ses jambes et là aussi des signes de virilisation étaient nets. Je pensais la mission accomplie et sachant que je n’avais plus qu’à attendre que le reste de la nuit fasse son œuvre, je m’endormais à mon tour et sa tête est venue se poser contre mon épaule.
Lorsque je me suis éveillée, la transformation était accomplie. C’était un homme d’une vingtaine d’année, un peu moins peut-être, qui dormait à côté de moi. Il avait gardé la finesse de traits de la fille qu’il était la veille, ce qui finalement lui donnait l’air d’un charmant garçon. Aussi, par réflexe, je passais ma main dans ses cheveux trop courts. Je repoussais le drap et comme tous les hommes à ce moment de la journée, il bandait et moi, je me surpris à me sentir toute humide face à ce bel organe.
Alors, pour savoir, pour essayer, puisque j’avais ce qu’il fallait, je prenais dans ma table à côté de mon lit, un des dispositifs que j’utilisais autrefois lors de rencontres éphémères et je le déroulais sur l’organe. Puis je me posais dessus, à califourchon, et du bout de mes doigts, je le fis entrer en moi. Je découvrais une sensation délicieuse. Je découvrais que dans cet acte-là, ce n’est pas l’homme qui prend la femme, c’est la femme qui prend le sexe de l’homme, l’aspire en elle et le possède.
Ce sexe devenait mien. L’homme ne bougeait pas, il se livrait à moi. Je plaçais mes mains à plat sur chacun de ses pectoraux. Je regardais ses lèvres fines, ses lèvres qui me souriaient et naturellement, mon bassin se balança sur lui.
Puis, ses yeux se sont ouverts. C’étaient de magnifiques yeux clairs et je voulais qu’il me regarde. Je voulais qu’il me caresse, qu’il caresse mes seins et il le comprit, posant ses mains à plat dessus, puis saisissant entre pouce et index leurs bouts et ils y répondaient en durcissant. Je voulais qu’il regarde aussi mes fesses, mes belles fesses, je voulais sentir l’effet qu’elles produisaient sur lui et je me suis positionnée en levrette.
L’effet était là. Il s’y agrippait, les écartait et comme c’était bon de sentir son sexe si dur en moi, venir frotter sous le clitoris, longtemps, régulièrement, je me sentais sans force, toute à lui et son pubis à chacun de ses gestes, frappait mes fesses et je les lui offrais encore plus. Et comme dans cette position, mes seins sous mon thorax semblaient s’agiter dans le vide, il les prenait dans ses mains, comme pour les immobiliser.
J’étais heureuse, tellement bien, mais je voulus le sentir contre moi, face à moi. Alors je me suis retournée, je me suis allongée sur le dos et je lui ai dit : « viens maintenant ! ».
Cette nouvelle pénétration fut une fabuleuse sensation. Il m’écrasait, mais c’était bon et je fus envahie d’un plaisir immense. à cet instant, je ne savais plus qui était homme ou qui était femme, simplement nous étions ensembles dans une sensation comme une vague de bonheur qui montait, qui nous envahissait et finalement nous submergea.
La voisine…je devrais dire le voisin… retomba dans le lit comme vidé, semblant seulement réaliser alors à quel point ses vœux avaient été exaucés, évidemment un peu perturbé par son nouveau statut aussi brutal. Alors, pour le rassurer, je lui ai dit : « c’est ce que tu voulais ? » et comme il ne répondait pas, je lui ai fait un petit bisou sur les lèvres.
Nous avons passé la journée ensemble parce nous avions beaucoup de chose à nous dire et il ne m’a quitté que tard dans la soirée. Je ne me suis pas couchée tout de suite, prenant le temps de rêvasser un peu sur ma terrasse, en sirotant une bière qui ne contenait aucun additif. Je me disais, en voyant la lune bien ronde dans le ciel étoilé: « ce sera pour une autre fois, mais quand ? Quand je commencerai à vieillir ? ». Je pensais à des lèvres fines, des cheveux trop courts, des yeux clairs qui pleuraient puis qui riaient. J’étais amoureuse.
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